La Société nationale de tabac et allumettes du Mali (Sonatam) a récemment mis en service de nouvelles installations d’eau potable à N’Golobougou, dans la commune rurale de Kalabancoro au Mali. L’entreprise publique a financé le projet à hauteur de 16 millions de francs CFA, soit environ 24 400 euros.
Les habitants de N’Golobougou, dans la commune rurale de Kalabancoro au sud-ouest du Mali disposent de nouvelles installations d’eau potable. Le 1er décembre 2020, la Société nationale de tabac et allumettes du Mali (Sonatam) a mis en service un système d’adduction d’eau potable (AEP) à l’école fondamentale de N’Golobougou. Il s’agit d’un système de pompage solaire. L’installation affiche une capacité de 5m3 par heure. L’eau pompée sera stockée dans un château d’eau de 5m3. L’AEP fournira de l’eau potable des 1000 élèves de l’école fondamentale de N’Golobougou et les familles environnantes.
Un projet de 16 millions de francs CFA
Le projet d’approvisionnement en eau potable à N’Golobougou a été financé à hauteur de 16 millions de francs CFA, soit environ de 24 400 euros par la Sonatam. Au cours des cinq dernières années, la Société nationale de tabac et allumettes a financé l’installation de 15 forages au Mali à hauteur de 201 millions de francs CFA (près de 306 500 euros), dont un à Sangarebougou. Dans la commune malienne située sur le territoire du cercle de Kati, dans la région de Koulikoro, l’installation inaugurée en août 2019 est constituée d’un château d’eau d’une capacité de 20 m3 et d’un système de pompage solaire à haut voltage. Celui-ci est doté d’une capacité de production de 17 m3 par heure.
Le système d’adduction d’eau potable de Sangarebougou, dont la mise en œuvre a coûté 21 millions de francs CFA, (plus de 32 000 euros) profite aujourd’hui à 45 000 personnes dans la localité. Il contribue également, comme les 14 autres forages, à améliorer l’accès à l’eau dans le pays. Selon le ministère malien de l’Énergie et de l’Eau au Mali, 65,3 % de la population des zones rurales ont accès à l’eau potable, contre 74,7 % en zone urbaine (2018).
Inès Magoum
