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MALI : les autorités lancent le projet Sher pour l’électrification de 50 localités

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Le projet Systèmes hybrides d’électrification rurale (Sher) est désormais lancé au Mali. Ce coup d’envoi a été orchestré par le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Sambou Wagué à Naréna dans le cercle de Kangaba au sud du pays. La cérémonie a eu lieu en présence des autorités locales et des représentants de plusieurs partenaires au développement, dont la Banque mondiale.

C’est donc à Naréna que va voir le jour la toute première centrale hybride du projet Sher. Il s’agit d’une installation qui, en journée, fournit de l’énergie grâce aux panneaux solaires. La nuit, c’est un générateur fonctionnant au diesel qui prendra le relais. Le projet est coordonné par l’Agence malienne pour le développement de l’énergie domestique et de l’électrification rurale (Amader). Elle travaille à fournir de l’énergie à 50 localités, dont sept dans la région de Koulikoro, cinq dans la région de Ségou, 26 dans la région de Kayes, sept dans la région de Sikasso, et cinq dans la région de Mopti.

Un investissement à plus de 49 millions d’euros

Dans un village comme Naréna, le projet devrait permettre d’effectuer 300 branchements. Mais il faudra s’armer de patience et attendre un an, le temps d’achever les travaux. Le projet Sher a pour objectif « d’accroître le taux d’accès à des services énergétiques modernes dans les zones rurales » et d’augmenter la production d’électricité à partir des sources renouvelables. Il vise aussi à augmenter la capacité de production des centrales électriques en milieu rural grâce aux off-grids. Dans certains cas, ces systèmes vont permettre l’ajout de 4,8 MWc aux centrales existantes.

La mise en place du projet Sher nécessite un investissement de plus de 49 millions d’euros et reçoit le soutien de plusieurs partenaires au développement. L’Association internationale de développement (IDA) a promis d’injecter près de 15 millions d’euros dans le projet. Le Partenariat mondial sur l’aide basée sur les résultats (GPOBA) investira 5 millions de dollars, ainsi que le Programme de valorisation à grande échelle des énergies renouvelables pour les pays à faibles revenus (SREP). Ce dernier financera le projet à hauteur de 13 millions d’euros. Tous ces investissements sont administrés par la Banque mondiale qui

Jean Marie Takouleu

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