La Banque mondiale valide un prêt de 30 millions de dollars en faveur du Mali. Le financement est destiné à soutenir les efforts du Mali pour accompagner la résilience climatique des agriculteurs vivants dans les zones semi-arides.
Le prêt de 30 millions de dollars annoncé par la Banque mondiale sera apporté par l’Association internationale de développement (IDA). Ce prêt est destiné à la mise en œuvre du Projet de développement de la productivité et de la diversification agricoles dans les zones semi-arides du Mali (PDAZAM). Le projet initié par le ministère malien de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche vise à améliorer les rendements agricoles et renforcer la résilience des ménages vivant dans les zones arides.
À ces bénéficiaires, s’ajoutent les communautés et les villages où le gouvernement malien prévoit la construction d’infrastructures rurales. À l’en croire, le PDAZAM en cours permet également aux institutions gouvernementales de renforcer leur capacité en matière de planification agricole, d’appui à la productivité du secteur agricole et à la résilience des ménages.
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Le prêt accordé récemment par l’IDA « permettra d’augmenter le nombre de ménages bénéficiant de transferts directs en espèces, qui passera d’environ 40 000 à 193 000 ménages, et contribuera à atténuer l’insécurité alimentaire à laquelle ils sont confrontés », explique Clara De Sousa, la directrice pays de la Banque mondiale pour le Mali.
À l’en croire, ce financement annoncé en marge de 27e Conférence des parties des Nations unies sur le climat (COP27) permettra également de couvrir les coûts d’une réponse d’urgence à l’insécurité alimentaire ainsi que ceux générés par les pressions inflationnistes, dues en partie à la guerre en Ukraine. Les activités du projet visent les personnes vulnérables à la pauvreté, notamment les femmes, les jeunes et les personnes déplacées à l’intérieur du pays. Le PDAZAM est déjà mis en œuvre dans les régions de Kayes, Koulikoro, Mopti et Ségou.
Jean Marie Takouleu