Au Mali, l’entreprise française Vergnet Hydro et la Malienne de travaux commerce et services (MTCS) sont désignées pour la construction de 10 adductions d’eau potable (AEP). Souvent alimentées à l’énergie solaire, ces installations fourniront de l’eau potable à 30 000 personnes dans la région de Koulikoro.
Vergnet Hydro gagne un nouveau marché au Mali. L’entreprise basée à Ingré en France est désignée pour la réalisation d’un projet hydraulique dans la région de Koulikoro, au côté de la Malienne de travaux commerce et services (MTCS), une entreprise basée à Bamako au Mali. Le contrat signé avec la Direction nationale de l’hydraulique (DNH) du ministère malien des Mines, de l’Énergie et de l’Eau concerne la construction de 10 adductions d’eau potable (AEP).
Chaque AEP sera composée d’une station de pompage et de traitement, ainsi qu’un château d’eau. Les deux entreprises prévoient de doter huit de ces installations de systèmes solaires, de quoi réduire leurs coûts d’exploitation. Tous les systèmes solaires (huit) auront une puissance cumulée de 38 kWc, « pour produire 650 m3 d’eau potable par jour », indique Vergnet. Les deux autres AEP seront équipées de pompes thermiques.
Le financement de la KfW
Les AEP fourniront de l’eau potable à 30 000 personnes à travers 87 bornes-fontaines et 36 branchements privés. Et pour ce faire, Vergnet et MTCS devront poser 108 km de canalisations. Le coût pour l’ensemble des travaux est évalué à 1,5 million d’euros. Le chantier est financé dans le cadre du Programme national de mobilisation des ressources en eau (PNMRE).
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Lancé depuis 2011, ce programme vise la réduction de la pauvreté et l’amélioration de la santé des populations à travers des investissements dans les services essentiels, notamment l’eau potable, l’assainissement et l’hygiène. Le PNMRE est mis en œuvre grâce à l’appui de plusieurs institutions financières, notamment la Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW), l’agence allemande de développement.
Jean Marie Takouleu
