Le Danemark vient de débloquer un financement de plus de 20 millions d’euros (150 millions de couronnes danoises), sous forme de subvention pour accompagner l’action climatique dans les pays en voie de développement. L’investissement ira au profit de trois projets d’adaptation au changement climatique, dont deux projets africains : au Mali et en Ouganda.
Le Danemark, un pays du nord-ouest de l’Europe, vient de porter un coup d’accélérateur aux projets de lutte contre le changement climatique au Mali et en Ouganda. Ce pays du nord-ouest de l’Europe a alloué le 27 mai 2020 une subvention de plus de 20 millions d’euros en faveur de l’action climatique dans les pays en voie de développement, l’équivalent de 150 millions de couronnes danoises, de près de 84 milliards de shillings ougandais et de plus de 13,1 milliards de francs CFA. Le financement ira au profit de trois projets d’adaptation au changement climatique, dont deux projets se situent en Afrique : au Mali et en Ouganda.
Les projets qui seront réalisés
Au Mali, un financement de 7,3 millions d’euros, l’équivalent de 55 millions de couronnes danoises et d’environ 4,84 milliards de francs CFA, sera alloué au gouvernement. Les fonds seront utilisés pour la construction d’infrastructures d’eau, d’énergie et d’agriculture résistantes aux effets du changement climatique dans les régions frontalières du pays.
En Ouganda, le gouvernement recevra un investissement estimé à plus de 5 millions d’euros, l’équivalent de 37,5 millions de couronnes danoises et de plus de 3,3 milliards de francs CFA. L’argent servira à développer plusieurs projets d’énergie solaire hors réseau.
La subvention danoise vient s’ajouter aux 0,7 % du revenu national brut (RNB) que le Danemark consacre à l’aide publique au développement.
« Les conséquences économiques de la pandémie du Covid-19 ont durement touché le continent africain. Toutefois, si nous sommes intelligents et innovants, il est possible de mettre en place un plan de relance à travers des investissements dans des sources d’énergie propres et la création d’emplois verts », déclare Rasmus Prehn, le ministre danois de la Coopération au développement.
Inès Magoum