Face aux pénuries d’eau potable dans le district de Bamako, le gouvernement du Mali inaugure une nouvelle station de pompage. La station compacte implantée dans la localité de Kalabambougou bénéficie à 100 000 personnes.
Les populations de Kalabambougou dans le district de Bamako reçoivent de l’eau potable de manière continue depuis le 5 janvier 2023. C’est grâce à une nouvelle station de pompage compacte mise en service dans cette localité par le ministre malien de l’Énergie et de l’Eau, Lamine Seydou. L’installation qui se trouve dans la commune IV de Bamako résout progressivement les pénuries d’eau potable constatées dans cette partie de la capitale malienne.
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« Cette station préfabriquée a été transférée de la rive droite de Bamako où la couverture en eau potable est satisfaisante, vers la rive gauche du fleuve Niger où la plupart des robinets sont à secs », indique la Société malienne de gestion de l’eau potable (Somagep) qui a installé la nouvelle station. La rive droite de Bamako dispose aussi de la plus grande usine d’eau potable opérationnelle au Mali. Les installations construites par le groupe français Suez se trouvent dans la localité de Kabala et affichent une capacité de 300 000 m3 par jour.
La desserte en eau potable de 100 000 personnes
La station de pompage de Kalabambougou est capable de fournir 12 000 m3 par jour. L’eau pompée par l’installation est acheminée dans une usine de traitement, puis distribuée aux populations. Selon les autorités maliennes, 100 000 personnes supplémentaires sont mieux desservies en eau potable à Bamako.
À en croire la Somagep, le transfert de la station de pompage de la rive droite de Bamako vers la localité de Kalabambougou a nécessité un investissement de 300 millions de francs CFA (plus de 457 000 euros) financé par l’État du Mali. La démarche de la Somagep augmentera également le taux d’accès à l’eau potable sur l’ensemble du territoire malien. Selon le ministère malien des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, 65,3 % de la population rurale du Mali avaient accès à l’eau potable en 2020, contre 74,7 % en zone urbaine en 2018.
Inès Magoum