Sur les 419 plages labellisées « Pavillon bleu » par la Fondation pour l’éducation à l’environnement (FEE) et la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, le Maroc enregistre 28 plages. Il s’agit notamment des plages d’Oued Laou (Tétouan), Essouira, Arekmane (Nador), El Haouzia (El Jadida), Sidi Rahal 4e tranche, Bouznika, Ba Kacem (Tanger-Assilah), M’diq (Mdiq-Fnideq), Sidi Ifni, Saïdia municipale, Dalia (Fahs Anjra), Achakar (Tanger-Assilah) ou encore Cap Beddouza (Safi). Les sites sont répartis sur la côte méditerranéenne (22) et la côte Atlantique (six).
Avec 46 plages marocaines en lice, seules 28 ont bravé les quatre catégories du label basées sur la qualité de l’eau, l’assainissement, la sécurité et l’accessibilité du site. Au total, 26 critères portant sur le respect de l’urbanisme, la réduction des décharges sauvages ainsi que la mise en place d’installations solaires et des stations d’épuration pour les usagers.
Pour cette année 2022, le « Pavillon bleu » a honoré en tout 419 plages issues de 197 communes dans 48 pays. Dès la prochaine édition, le label intégrera les objectifs de développement durable (ODD) 12, 13, 14 et 15 portant respectivement sur la consommation et la production responsables, la lutte contre le réchauffement climatique, ainsi que la préservation de la biodiversité. Créée en 1987, la FEE dont le siège se trouve à Copenhague au Danemark, met également en œuvre quatre autres initiatives dont Éco-École, Jeunes reporters pour l’environnement, Learning about forest et la Clef verte.
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Toutes ces initiatives riment avec l’opération « Plages propres » qui bat son plein au Maroc. L’initiative de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement vise la préservation des écosystèmes marins menacés par la pollution. Dans ce royaume d’Afrique du Nord, les plastiques à usage unique, les mégots de cigarette, les emballages pour les aliments, les sacs en plastique pour les courses et les récipients en mousse pour les plats à emporter constituent entre autres les principaux polluants des plages.
Benoit-Ivan Wansi