Une trentaine de jeunes originaires du Maroc et d’Allemagne ont été outillés sur le développement des énergies renouvelables grâce à une convention interuniversitaire pilotée par l’Institut de recherche sur l’énergie solaire et les nouvelles énergies (Iresen) basé à Rabat.
Avec les conséquences énergétiques de la guerre en Ukraine notamment l’inflation sur les prix des carburants, le Maroc mise de plus en plus sur les énergies vertes. Ainsi, le royaume chérifien à travers l’Institut de recherche sur l’énergie solaire et les nouvelles énergies (Iresen) et la plateforme internationale Green Energy Park (GEP) située dans la ville de Ben Guerir à l’ouest de Rabat coopèrent avec l’université d’Offenbourg en Allemagne.
Ensemble, les deux institutions ont formé récemment 30 étudiants marocains et allemands à la transition énergétique notamment sur l’efficacité énergétique des bâtiments, les réseaux intelligents, les compteurs numériques pour les panneaux solaires. À la suite de cette formation qui s’est déroulée au sein du Smart Building Park de Benguerir, l’initiative permettra progressivement « la création des synergies entre les deux pays par le biais d’activités de recherche conjointes, d’échanges d’enseignants pour le partage de rapports et des publications scientifiques », indique l’Iresen.
Selon l’institution dirigée par Samir Rachidi, ce partenariat universitaire axé sur les énergies renouvelables consolidera « la bonne place » du Maroc en la matière sur le continent africain. D’ailleurs, il intervient au lendemain d’un accord signé par Vivo Energy Maroc, le représentant commercial du pétrolier anglo-néerlandais Shell, et GEP pour le déploiement de ses solutions solaires au profit du développement de la mobilité électrique dans les villes marocaines.
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Outre l’Allemagne, le gouvernement du Maroc compte également sur l’appui scientifique de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) basée à Abou Dabi aux Émirats arabes unis (EAU). C’est que ce royaume d’Afrique du Nord envisage de produire 52 % de son électricité à partir de sources renouvelables d’ici à 2030. Une ambition qui bénéficie également de l’accompagnement financier des partenaires au développement, notamment la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd).