MAROC : 40,7 M€ pour 10 stations d’épuration à Casablanca d’ici à 2025

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MAROC : 40,7 M€ pour 10 stations d’épuration à Casablanca d’ici à 2025 ©ungvar/Shutterstock

Au Maroc, la municipalité de Casablanca consacrera 450 millions de dirhams marocains (plus de 40,7 millions d’euros) à la réutiliser les eaux usées traitées pour l’arrosage des espaces verts d’ici à 2025. Ce budget est établi dans le cadre d’un financement validé récemment par le nouveau bureau communal de Casablanca pour son Plan d’action communal (PAC) 2023-2028.

Dans la ville de Casablanca au Maroc, dix nouvelles usines permettront la réutilisation des eaux usées traitées pour l’arrosage des espaces verts. Le projet sera mis en œuvre dans le cadre du Plan d’action communal (PAC) pour la période 2023-2028, présenté récemment par le nouveau bureau communal de Casablanca.

Ainsi, la municipalité consacrera 450 millions de dirhams marocains (plus de 40,7 millions d’euros) aux travaux de construction des nouvelles stations d’épuration, en deux phases. Les installations seront situées à Al Hank, Casa Finance City, Sidi Moumen/Bernoussi, le Centre-ville et Ben M’Sik/Sidi Othman. Ce financement constitue 60 % du budget nécessaire pour ce projet. La Direction générale des collectivités territoriales du Maroc (DGCT) apporte les 40 % restants.

Atteindre 20 000 m3 d’effluents réutilisés d’ici à 2025 à Casablanca

Chaque usine sera capable de traiter de 1 314 m3 d’effluents par jour, soit 6 570 m3 pour les cinq premières installations. Les eaux usées traitées seront réutilisées pour l’arrosage de la promenade maritime de la mosquée Hassan II et du Royal Golf d’Anfa, le parc de la Ligue arabe, les espaces verts longeant l’autoroute urbaine (A3), les parcs Alesco et Msik, le parc Mouley El Hassan, le jardin de la préfecture de Mohammedia (à 24 km de Casablanca), le Royal Golf de Mohammedia, le parc du Pôle d’Anfa et les parcs Issesco et Hermitage.

Les travaux de la seconde phase seront lancés dans la foulée de la mise en service des cinq premières installations. Deux usines existantes seront aussi réhabilitées pour soutenir les futures stations d’épuration. Les autorités de Casablanca se donnent trois ans, soit jusqu’en 2025 pour mener à terme ce projet de résilience face à la sécheresse. À terme, il portera la capacité d’arrosage d’espaces verts de Casablanca à partir des effluents traités, à 20 000 m3 par jour.

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Sur le budget de 39 milliards de dirhams marocains (plus de 3,5 milliards d’euros) prévus pour la mise en œuvre du PAC, 3,14 milliards de dirhams marocains (environ 285 millions d’euros) seront consacrés à la construction d’un centre d’enfouissement technique (CET) des déchets à Médiouna.

Une capacité de 1,5 million de tonnes par an

Le centre sera construit sur un terrain de 260 hectares. L’installation sera dotée de trois unités dédiées au tri, au traitement et à la valorisation des déchets en engrais et en électricité. Le centre affichera une capacité de plus de 1,5 million de tonnes par an. Le Conseil régional de Casablanca-Settat apportera 9 % du budget nécessaire pour la réalisation des travaux. La commune de Casablanca apporte 28 % du financement et 63 % restants proviendront de la DGCT, relevant du ministère marocain de l’Intérieur.

Les 124 autres projets prévus dans le plan d’action communal de Casablanca 2023-2028 seront menés dans les secteurs du transport, de l’agriculture, etc.

Inès Magoum

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