Face aux pénuries d’eau potable dans la province d’Essaouira au Maroc, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (Onee) inaugure de nouvelles installations, notamment dans la commune de Sidi Ali El Korati.
L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (Onee) du Maroc améliore l’approvisionnement en eau potable des habitants de Sidi Ali El Korati, une collectivité territoriale de la province d’Essaouira, située dans la région de Marrakech-Safi. C’est grâce à de nouvelles installations hydrauliques mises en service récemment par les responsables de la compagnie publique marocaine. Le projet qui s’achève s’inscrit dans le cadre de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), lancée en 2015 dans le royaume chérifien avec pour objectif de lutter contre la pauvreté, la précarité et l’exclusion sociale.
Les travaux ont notamment porté sur la réalisation et l’équipement d’une station de pompage, de deux réservoirs semi-enterrés d’une capacité de 150 m3, de deux autres réservoirs semi-enterrés d’une capacité de 100 m3 et de trois stations de reprise avec bâche. La localité de Sidi Ali El Korati a été équipée d’un réseau de distribution de 100 km pour desservir les habitants à travers 94 nouvelles bornes-fontaines.
Lire aussi – MAROC : une autoroute de l’eau inaugurée pour approvisionner Rabat et Casablanca
À en croire l’Onee, les travaux ont nécessité un investissement de 50 millions de dirhams marocains, soit plus de 4,5 millions d’euros. Outre l’amélioration de la desserte en eau potable, les nouvelles installations hydrauliques permettent de limiter l’impact du stress hydrique qui est une manifestation de la sécheresse.
Dans ce contexte, l’Onee mise également sur le dessalement de l’eau de mer. C’est ainsi que la compagnie publique marocaine a lancé en mai 2023 la construction d’une usine de dessalement à Essaouira. La future station affichera une capacité de près de 53 millions de m3 par an. L’eau de mer traitée par cette installation desservira aussi bien les ménages que les agriculteurs.
Inès Magoum