Au Maroc, l’association AgroTechnologies du Souss-Massa (AgroTech SM) confie la construction d’une usine de compostage des déchets agricoles organiques à Compost Systems, une société spécialisée dans le traitement biologique des déchets. L’unité sera implantée dans la région de Sous-Massa et fera office de phase pilote d’un projet, visant la mise sur pied d’une plateforme régionale de compostage.
Valoriser les déchets agricoles organiques dans la région de Sous-Massa au Maroc. C’est l’objectif de l’association AgroTechnologies du Souss-Massa (AgroTech SM) qui veut mettre en place une plateforme régionale de compostage.
À cette date, le projet est encore à sa phase expérimentale. Une première usine de compostage des déchets agricoles organiques sera construite dans la région. AgroTech a choisi Compost Systems, une entreprise spécialisée dans le traitement biologique des déchets pour réaliser les travaux. La future installation pourra produire jusqu’à 100 000 tonnes de fertilisant par an à partir de déchets, de quoi améliorer les rendements agricoles. Il s’agit d’un secteur stratégique qui représente 12 % du produit intérieur brut (PIB) et emploie 15 000 personnes au Maroc, selon Ahmed Chrimata, le chef de service environnement à Sous-Massa.
La réalisation d’une étude de marché national
Outre le développement de l’agriculture durable, l’usine de Sous-Massa contribuera à réduire les déchets agricoles organiques. La région produit annuellement 1,87 million de tonnes de ce type déchets.
AgroTech, qui bénéficie du soutien de la Fondation Crédit Agricole pour le développement durable (FCAMDD) a également lancé un appel d’offres pour la réalisation d’une étude de marché national du compost, en vue de la création de la plateforme régionale de compostage de Sous-Massa. La société retenue aura pour mission de cartographier les opportunités de compostage et de valorisation du compost à l’échelle nationale.
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La plateforme régionale de compostage de Sous-Massa sera mise en place par la société Darore International dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP) signé avec AgroTech en 2020.
Inès Magoum
