MAROC : des pourparlers à Rabat en vue de la fabrication locale des batteries de VE

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MAROC : des pourparlers à Rabat en vue de la fabrication locale des batteries de VE ©Gorodenkoff/Shutterstock

Alors que la demande de batteries pour véhicules électriques (VE) explose aux quatre coins de la planète, le Maroc devrait en fabriquer localement dans une nouvelle usine. L’installation permettra la mise en circulation d’un million de véhicules électriques d’ici à 2026 dans ce pays d’Afrique du Nord.

Avec 4,13 milliards de dollars en 2022, le marché de l’automobile ne s’est jamais aussi bien porté au Maroc. Pour maintenir ce cap, le gouvernement du royaume chérifien envisage de construire une usine pour la fabrication locale des batteries électriques. Cette démarche permettra de répondre à la demande en la matière sur le marché internationale et de développer la mobilité verte au Maroc. Le projet permettra à terme la mise en circulation d’un million de véhicules électriques d’ici à 2026 dans le royaume.

À en croire le ministre marocain de l’Industrie et du Commerce, des négociations sont en cours avec les constructeurs automobiles pour le lancement de cette usine qui mettra à profit les énergies renouvelables, le phosphate et les 1 900 tonnes de cobalt produites annuellement au Maroc. « Renault et la multinationale Stellantis ont déjà une forte présence au Maroc et disposent d’une capacité de production combinée de 700 000 véhicules. Le constructeur automobile Citroën prévoit de doubler sa capacité de production à 50 000 mini-véhicules électriques d’ici à 2024 », explique Ryad Mezzour.

Lire aussi-MAROC : Managem fournira du cobalt à Renault pour ses batteries électriques

Et le développement de la mobilité électrique attire de plus en plus des investisseurs. Le constructeur automobile français Renault a récemment conclu un accord avec le groupe marocain Managem spécialisé dans le secteur des mines et de l’hydrométallurgie, en vue de l’acquisition de 35 000 tonnes de sulfates de cobalt entre 2025 et 2032. Ce métal bas carbone devrait permettre à Renault de réduire l’empreinte carbone de ses batteries de 35 % en Europe d’ici à 2030.

Benoit-Ivan Wansi

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