Avec le soutien de l’Institut de recherche sur l’énergie solaire et les nouvelles énergies (Iresen) du Maroc, la plateforme internationale Green Energy Park déploiera ses solutions solaires au profit du développement de la mobilité électrique dans les villes marocaines. C’est dans le cadre d’un partenariat sur la durabilité qu’elle a conclu récemment avec Vivo Energy Maroc, le représentant commercial du pétrolier Shell.
La réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) n’a jamais été aussi pressante au Maroc notamment dans le secteur du transport. Parmi les acteurs engagés sur cette voie de la décarbonation figurent la société Vivo Energy Maroc qui assure la commercialisation de carburants de la firme anglo néerlandaise Shell au sein du royaume chérifien et la plateforme internationale de tests, de recherche et de formation Green Energy Park spécialisée dans les solutions solaires. Les deux entreprises ont conclu récemment un accord pour le déploiement des technologies ainsi que de bornes de recharges pour véhicules électriques.
Si les deux entreprises ont choisi de mutualiser leurs stratégies de durabilité c’est surtout pour accélérer la transition énergétique. En la matière, Vivo Energy Maroc envisage aussi d’équiper annuellement 30 stations Shell de panneaux photovoltaïques afin d’optimiser la consommation de l’énergie. « Notre partenariat constitue un exemple de collaboration entre les plateformes de la recherche et du développement (R&D) et les entreprises pour permettre à l’ensemble des Marocains d’atteindre les objectifs du développement durable (ODD) des Nations unies », déclare Mostafa Benzaazoua, le directeur général du Green Energy Park.
Plus tôt en 2020, l’entreprise basée dans la ville de Ben Guerir située à 257 kilomètres de la capitale Rabat a doté le Maroc de sa première borne de recharge de voitures électriques. L’installation baptisée « iSmart » affiche une capacité de 50 kW pour une durée de recharge de 30 minutes via un câble électrique. Avec la création récente de l’Association professionnelle intersectorielle pour la mobilité électrique (Apime), le déploiement de telles infrastructures devrait se renforcer dans les années à venir.
Lire aussi-MAROC : face à la pollution, une coalition pour la mobilité électrique voit le jour
En mars 2023, la nouvelle institution soutenue par la Fédération nationale de l’électricité, de l’électronique et des énergies renouvelables (Fenelec) a annoncé qu’elle allait installer 2 500 nouvelles bornes de recharges pour les véhicules électriques d’ici à 2026. Ces installations seront réparties dans les principales villes marocaines notamment Tanger, Rabat et Casablanca. Cela favorisera les importations d’engins écologiques dans le royaume chérifien.
Benoit-Ivan Wansi
