La Banque africaine de développement (BAD) finance à hauteur de 201 000 euros, les études de faisabilité des barrages et l’interconnexion entre plusieurs bassins hydrauliques au Maroc. Le financement a été alloué par le biais du Fonds d’assistance technique des pays à revenu intermédiaire (FAT-PRI) de la banque panafricaine.
Moins de deux mois après l’approbation d’un financement de 201 000 euros en faveur du Maroc, la Banque africaine de développement (BAD) décaisse les fonds. Ce financement est alloué à la Direction des aménagements hydrauliques du ministère marocain de l’Équipement, par le biais du Fonds d’assistance technique des pays à revenu intermédiaire (FAT-PRI) de la banque panafricaine. Le financement est destiné à la réalisation des études de faisabilité de grandes et de petites retenues d’eau, des aménagements des cours d’eau et l’interconnexion entre plusieurs bassins hydrauliques dans le royaume chérifien. Les études seront réalisées par des experts recrutés par la Direction des aménagements hydrauliques.
L’objectif est de renforcer l’approvisionnement en eau face au stress hydrique que connait le Maroc. « Le climat semi-aride du royaume le rend sujet aux aléas climatiques, caractérisés par une alternance d’années humides et plus sèches avec des impacts négatifs, notamment sur le taux de remplissage des barrages. En août 2022, il se situait à moins de 27 %, contre plus de 42 % en août 2021 », indique la BAD.
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L’assistance technique de la banque panafricaine consiste permettra également d’assurer la gestion, le suivi et la coordination des futurs projets hydrauliques.
Outre l’amélioration de l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation, les nouvelles infrastructures contribueront à renforcer le développement local, sachant que plusieurs secteurs d’activités sont dépendants de la ressource en eau dans le royaume chérifien. Le gouvernement marocain mise aussi sur la restauration des périmètres de petite et moyenne hydraulique, la préservation de la qualité de l’eau, la réutilisation des eaux usées épurées et le dessalement de l’eau de mer pour renforcer sa résilience climatique.
Inès Magoum