La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) signe un partenariat avec l’Institut marocain de recherche sur l’énergie solaire et les énergies nouvelles (Iresen) pour stimuler le développement des énergies renouvelables. Figurant parmi les pionniers en la matière sur le continent africain, le Maroc veut désormais produire et exporter de l’hydrogène vert.
Le Maroc multiplie les partenariats en vue de la réussite de son pari en matière d’énergies renouvelables. Le royaume d’Afrique du Nord veut produire 52 % de son électricité à partir des sources renouvelables d’ici à 2030, en s’appuyant sur des partenaires financiers tels que la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd). L’institution financière s’engage dans un partenariat avec l’Institut marocain de recherche sur l’énergie solaire et les énergies nouvelles (Iresen).
We are joining forces with @IRESEN to boost renewables, green hydrogen and new technologies in Morocco to advance the climate action agenda.
Addressing the climate challenge is not an option, but a must. #ForAGreenerTomorrowhttps://t.co/jhpfFx4yZ1 pic.twitter.com/59JD88XYts
— The EBRD (@EBRD) September 29, 2021
L’institut a été créé par les autorités marocaines pour soutenir la stratégie énergétique du royaume et renforcer la recherche et le développement dans le domaine de l’énergie solaire, des énergies nouvelles et des applications technologiques connexes. Les travaux de l’Iresen ont par exemple conduit à la construction d’une ligne de production de bornes de recharge pour voitures électriques à Benguerir, dans la région de Marrakech-Safi.
Un partenariat multiforme
Outre les recherches sur les énergies renouvelables conventionnelles comme le solaire, l’Iresen pousse ses recherches sur la mobilité électrique et l’hydrogène vert. Et dans ce domaine, le gouvernement marocain multiplie des partenariats avec des pays comme l’Allemagne, le Portugal et même avec l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena). En matière de recherche et de développement de cette énergie nouvelle qui suscite déjà l’intérêt des investisseurs, l’Iresen aura un rôle important à jouer. D’où le partenariat avec la Berd.
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La banque européenne « est pleinement engagée à soutenir le développement des chaînes de valeur de l’hydrogène vert. Combiné à une électricité renouvelable compétitive, l’hydrogène vert est un ingrédient clé pour accélérer la décarbonisation des secteurs difficiles à abattre et présente un fort potentiel au Maroc », affirme Harry Boyd-Carpenter, le directeur général de la Berd pour l’économie verte et le changement climatique.
Outre l’hydrogène vert et les autres sources d’énergies renouvelables, le partenariat entre la Berd et l’Iresen couvrira les domaines connexes tels que les réseaux électriques intelligents, l’efficacité énergétique, ainsi que le stockage d’électricité.
Jean Marie Takouleu