Au Maroc, l’Agence coréenne de coopération internationale (Koïca) apporte un appui financier au projet de « Renforcement des capacités des autorités locales en matière d’efficacité énergétique ». L’initiative vise l’optimisation de la consommation énergétique au niveau local.
L’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (Amee) commence la mise en œuvre du projet de « Renforcement des capacités des autorités locales en matière d’efficacité énergétique ». L’initiative financée par l’Agence coréenne de coopération internationale (Koïca) bénéficie également de l’appui technique du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).
L’accord entre les trois agences a été signé récemment par Yongwoo Jeong, le représentant résident de la Koïca au Maroc, Saïd Mouline, le directeur général de l’Amee et Martine Therer, la représentante résidente adjointe du Pnud au sein du royaume chérifien. « Il s’agit de soutenir les efforts et les engagements nationaux en faveur de l’atténuation des effets du changement climatique en vue d’une transition économique et énergétique inclusive au Maroc, conformément aux objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies», indique le Pnud.
La promotion de l’efficacité énergétique
L’efficacité énergétique est l’un des cinq piliers de la transition vers l’économie verte au Maroc. Cette transition intègre parallèlement l’émergence d’écosystèmes industriels verts axée sur l’optimisation des ressources, ainsi que l’adoption des modes de transports durables pour réduire les émissions de dioxyde de carbone (CO2).
Dans le cadre de cette stratégie, le Maroc a signé en octobre 2022 un « Partenariat vert » avec l’Union européenne (UE) en vue du développement de la mobilité électrique et des énergies renouvelables (biomasse, hydrogène vert, dessalement et énergie marine) au sein du royaume chérifien. Ce partenariat contribuera également à la mise en œuvre de l’Accord de Paris (COP21) sur le climat à travers lequel le Maroc envisage la réduction de 45,5 % de ses émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici à 2030.
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En attendant cette échéance, certaines municipalités marocaines s’attellent à la promotion de l’efficacité énergétique en matière de gestion des installations publiques. C’est le cas notamment de la ville de Chefchaouen située à 252 km de la capitale Rabat. Les autorités de cette commune ont obtenu récemment un appui du Fonds d’équipement des Nations unies (Fenu) pour le financement d’un projet d’éclairage public vert. Il s’agira de remplacer le dispositif actuel d’armoires électriques, de lampadaires et de câbles par des lampes LED (light-emitting diode) qui consomment très peu d’énergie.
Benoit-Ivan Wansi