Du nouveau concernant le projet d’aménagement hydroagricole du Jraifia, au Maroc. L’Agence de développement agricole (ADA) veut signer un partenariat public-privé (PPP) pour mettre en valeur un périmètre irrigué de plus de 224 hectares dans la commune marocaine, située dans la province de Boujdour, région de Laâyoune-Sakia El Hmra. Au Sahara occidental.
D’après l’ADA, l’offre de partenariat qui sera clôturée le 1er novembre 2022 porte sur la réalisation de 26 projets, dont 22 petits projets sur plus de 112,073 2 hectares et quatre moyens projets sur les 112,078 5 hectares de terres irrigués, à travers la location de terrains de l’État pour une longue durée, de 25 à 40 ans.
L’amélioration des rendements agricoles
Selon la nature du projet, les terres seront louées à de jeunes Marocains de la région de Laâyoune Sakia-El Hamra et aux investisseurs privés dans le cadre de PPP. Annuellement, les 26 projets devraient permettre la production de 9 500 tonnes de maraîchage et 3 100 tonnes de cultures fourragères, soit la réalisation d’un chiffre d’affaires de 51 millions de dirhams (plus de 4,7 millions d’euros).
La mise en valeur de ce périmètre irrigué est l’une des dernières étapes du projet d’aménagement hydroagricole de Jraifla, lancé en 2016. D’après le ministère marocain de l’Agriculture, les étapes du projet déjà réalisées sont la réalisation et l’équipement de 10 forages (de 1 400 à 1 800 m de profondeur), l’aménagement hydroagricole de 1 000 hectares, la mise en place d’ouvrages pour le stockage et le traitement de l’eau, la pose de conduites d’adduction, de réseaux d’irrigation et de pistes, d’équipements en irrigation localisée et d’unités de déminéralisations.
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L’objectif à terme est d’irriguer plus de 1 000 hectares de superficie agricole. Les travaux évalués à 465 millions de dirhams marocains (près de 43,2 millions d’euros) étaient achevés à 95 % en 2021, selon le directeur régional de l’agriculture de Laâyoune-Sakia El Hamra, Abderrahmane El Omari.
Pour plus d’informations l’appel d’offres de l’ADA, cliquez ici.
Inès Magoum