Améliorer la collecte des déchets dans la commune de Fès au Maroc. C’est l’objectif que se donne le groupe marocain Ozone Environnement & Services avec l’acquisition de nouveaux équipements. Le lot est constitué de quatre camions-bennes à ordures ménagères, d’une vingtaine de tricycles électriques, une dizaine de triporteurs électriques, de bacs à ordures ainsi que des chariots.
Ozone Environnement & Services a investi plus de 6 millions de dirhams marocains (plus de 563 000 euros) pour cette opération. « Un investissement non inclus dans le contrat existant entre la ville de Fès et le groupe Ozone, d’une valeur de 150 millions de dirhams, près de 14,1 millions d’euros », précise le président directeur général du groupe Ozone, Aziz El Badraoui.
Réduire l’empreinte carbone à Fès
Outre le renforcement de son efficacité opérationnel, le choix fait par Ozone Environnement & Services d’investir dans des engins électriques vise à réduire son empreinte carbone dans la commune de Fès, où il gère les déchets ménagers de plus de 1,2 million d’habitants depuis 2012. La combustion d’énergies fossiles (gaz, charbon, pétrole) émet de différents polluants, dont le dioxyde de carbone (CO2) responsable du réchauffement climatique.
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Au Maroc, le groupe Ozone s’occupe de la collecte des déchets ménagers dans huit autres communes et onze villes, notamment dans la capitale Rabat et à Laâyoune au Sahara occidental. Ozone opère a également investi dans le recyclage des déchets. Un centre implanté près de Fès, au nord-ouest du royaume chérifien, recycle entre 300 et 600 tonnes de déchets ménagers chaque jour depuis novembre 2018. Le projet de recyclage a été réalisé dans le cadre du Programme national des déchets ménagers (PNDM).
Achevé en 2020, le PNDM a aussi permis la réalisation de plusieurs centres d’enfouissement et de valorisation des déchets au profit des centres urbains, la réhabilitation et/ou la fermeture des décharges existantes au Maroc, la modernisation du secteur des déchets par la professionnalisation du secteur, etc. Le programme a bénéficié de l’appui de la Banque mondiale.
Inès Magoum