La Fondation nationale des musées (FNM) et de l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (Iresen) mettent en service une mini-centrale solaire photovoltaïque dotée d’un système de stockage d’électricité au Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain (MMVI) à Rabat au Maroc.
Des paroles aux actes. C’est ainsi qu’on pourrait qualifier la nouvelle réalisation de la Fondation nationale des musées (FNM) et l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (Iresen). Car un an après la signature d’un partenariat entre les deux organisations, le Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain (MMVI) se voit doter d’une mini-centrale solaire en toiture.
L’installation qui affiche une capacité de 130 kWc est connectée à un système de stockage électrochimique. Cette solution a été mise en place par Green Energy Park, une plateforme de test, de recherche et de formation en énergie solaire opérée par l’Iresen et l’Université Mohammed VI Polytechnique. À en croire l’Iresen, le nouveau système d’énergie propre permet au MMVI de réduire sa facture d’électricité de 50 %. Un modèle que la FNM et l’Iresen souhaitent dupliquer à d’autres musées au Maroc.
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Il s’agit surtout d’une réussite pour l’Iresen qui entend jouer un rôle de premier plan dans la transition énergétique du royaume. L’institut créé en 2011 par le ministère marocain de l’Énergie, des Mines, de l’Eau, et de l’Environnement mène des recherches sur la mobilité électrique et les énergies renouvelables, y compris le biogaz et l’hydrogène vert.
Pour Badr Ikken, son directeur général, la mise en œuvre réussie de ce projet s’inscrit dans le cadre de la politique climatique du royaume chérifien. Pour respecter ses engagements internationaux, le Maroc prévoit de produire 52 % de son électricité à partir des sources renouvelables d’ici à 2030. Actuellement, 42 % de l’électricité injectée dans le réseau national provient des centrales hydroélectriques, solaires et éoliennes selon Planète énergies.
Jean Marie Takouleu