Le Maroc décroche la deuxième place du classement mondial en matière de protection climatique et de performance climatique, après la Suède et avant la Lituanie. Ce classement ressort de l’indice de performance du changement climatique 2019, élaboré par Germanwatch, NewClimate Institute et Climate Action Network International (CAN).
Les multiples initiatives du Maroc en faveur de la lutte contre le changement climatique ont finalement porté leurs fruits. Parmi les cinq pays les plus engagés au monde contre le changement climatique, le pays se place en deuxième position après la Suède et avant la Lituanie. C’est ce qui ressort de l’indice de performance du changement climatique 2019, élaboré par Germanwatch (une ONG indépendante allemande de développement et d’environnement), NewClimate Institute (une société qui soutient la recherche et la mise en œuvre de mesures contre le changement climatique dans le monde entier) et Climate Action Network International (CAN), un réseau mondial de plus de 1 300 organisations non gouvernementales (ONG) actives dans plus de 120 pays, qui s’efforce de limiter le changement climatique. Cet Indice de performance met en lumière les pays de l’Union européenne (UE), ainsi que 56 autres pays.
Ce score a été attribué sur la base de 14 critères dans quatre catégories. Parmi elles figurent les émissions de gaz à effet de serre (GES), les énergies renouvelables, la consommation d’énergie et la politique climatique. Durant les cinq dernières années, le Maroc a renforcé ses efforts en faveur du développement durable grâce à l’augmentation de la part des énergies renouvelables et au développement de nouvelles capacités d’énergies renouvelables. Il a notamment mis en place la plus grande centrale solaire au monde et de nombreux parcs éoliens raccordés au réseau électrique. Par ailleurs, le Maroc a lancé en 2016, en marge de la 22e Conférence des parties (COP), l’Initiative pour l’adaptation de l’agriculture africaine au changement climatique « Initiative AAA ». Celle-ci promeut et soutient les solutions et les bonnes pratiques en matière de gestion des sols. L’initiative prône aussi la maîtrise de l’eau agricole et la gestion des risques climatiques. Elle lutte enfin contre l’insécurité alimentaire et relève les défis d’une agriculture durable. « Le Royaume a fait de nombreux efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, ce qui lui a valu la (Mention Bien) dans la catégorie émissions de GES, mais aussi dans la catégorie politique climatique. Le pays est sur le point d’atteindre son objectif de 42 % de capacités d’énergies renouvelables installées en 2020 et de 52 % en 2030 [de son mix énergétique, Ndlr] », déclarent les auteurs du rapport IPC 2019.
Inès Magoum
