Le programme d’irrigation « Irrisat-Maroc » démarre dans le royaume chérifien. Initié par le Centre royal de télédétection spatiale (CRTS), le programme vise à optimiser les apports en eau pour l’irrigation grâce aux données satellitaires, en réponse à la sécheresse.
Le lancement du programme « Irrisat-Maroc » le 8 septembre 2022 était au cœur d’une cérémonie à laquelle a pris part le directeur du Centre royal de télédétection spatiale (CRTS), Driss El Hadani. Le programme basé sur la combinaison des paramètres générés à partir des données satellitaires et la modélisation permettra de mettre à la disposition des agriculteurs, des Offices de mise en valeur agricole, des agences de bassins et du ministère marocain de l’Agriculture, des informations ciblées pour une meilleure stratégie d’irrigation.
Le royaume d’Afrique du Nord est touché par sécheresse qui engendre le stress hydrique et la dégradation des terres. Ainsi le programme s’appuie sur deux approches. D’abord l’estimation de la consommation et des besoins en eau des plantes qui seront combinés en vue de proposer des résultats aux échelles de la parcelle agricole, du secteur irrigué et du bassin versant. Il est également prévu l’évaluation de l’impact des modes d’irrigation, la production d’un bilan des ressources en eau, etc.
Le soutien de l’IRD et du SCO
Un outil de pilotage d’irrigation sera ensuite mis sur pied pour rationaliser l’utilisation de l’eau d’irrigation au Maroc, sans réduire les rendements agricoles. Le CRTS bénéficie dans le cadre de ce programme, d’un soutien scientifique de l’Institut de recherche pour le développement (IRD), basé en France, et du Scape Climate Observatory (SCO).
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Le programme d’irrigation lancé dans le royaume chérifien vient en appui au projet Satellite for Irrigation Scheduling (SAT’IRR), initié par le l’IRD-UMR CESBIO en collaboration avec l’Université Cadi Ayad de Marrakech, sur le périmètre irrigué du Haouz.
Inès Magoum