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MAROC : le groupement Lantania-Atner signe pour une station d’épuration à Salé

MAROC : le groupement Lantania-Atner signe pour une station d’épuration à Salé©Kekyalyaynen/Shutterstock

Au Maroc, la ville de Salé est au centre d’un projet d’assainissement. Redal, la société qui gère la distribution d’électricité, d’eau potable et d’assainissement de Rabat, Salé et Skhirat-Témara, a choisi le groupement Lantania-Atner pour la réalisation de ce projet.  Lantania, un groupe de BTP (bâtiment et travaux publics), basé à Madrid en Espagne et Atner, une société marocaine spécialisée dans le traitement de l’eau et des eaux usées ont pour mission de construire une station d’épuration à Salé, sur la côte atlantique du royaume.

Le groupement dispose d’un budget de 8,9 millions d’euros pour construire la future usine. L’installation affichera une capacité de traitement de 10 000 m3 d’eaux usées par jour. Les effluents collectés auprès de 75 000 personnes seront redirigés vers la station d’épuration de Salé par un nouvel émissaire. Suivront les étapes de prétraitement et de traitement par aération biologique prolongée ainsi que l’élimination des nutriments, de l’azote et du phosphore. Lantania et Atener doteront également l’usine d’équipements pour le traitement tertiaire des eaux usées en phase finale.

La livraison de l’usine dans 18 mois

Les eaux usées traitées par la future usine seront renvoyées dans la nature, réduisant la pollution des cours et évitant la disparition de la biodiversité aquatique. La nouvelle station prendra également en charge les boues issues du traitement des effluents à travers les techniques d’épaississement et de déshydratation.

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Les deux partenaires ont 18 mois pour achever le projet, à compter de la date de démarrage des travaux. La construction de l’usine de traitement des eaux usées de Salé rapprochera le gouvernement marocain de son objectif de 100 millions de m3 d’eaux usées traitées par an, d’ici à 2027. En 2050, ce volume devrait passer à près de 340 millions de m3 par an, soit un taux d’épuration de 80 % au Maroc.

 Inès Magoum

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