MAROC : l’Iresen construit un centre sur les énergies renouvelables à Benguerir

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MAROC : l’Iresen construit un centre sur les énergies renouvelables à Benguerir©EAKNARIN JITONG/Shutterstock

Au Maroc, le gouvernement souhaite développer le secteur des énergies renouvelables. Le 15 janvier 2021, l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (Iresen) a lancé les travaux de construction d’un centre de recherche à Benguerir pour développer des solutions technologiques adaptées au contexte local et africain. Le chantier est financé par l’Agence coréenne de coopération internationale (Koïca) à hauteur de 8 millions de dollars.

Un centre de recherche sur les énergies renouvelables verra bientôt le jour au Maroc. L’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (Iresen) a récemment lancé les travaux de construction de ce entre à Benguerir, dans le centre du royaume chérifien. L’Iresen met en œuvre ce projet en partenariat avec l’Université Mohammed VI polytechnique (UM6P). L’Agence coréenne de coopération internationale (Koïca) finance les travaux à hauteur de 8 millions de dollars.

Le futur centre de recherche contribuera à garantir une alimentation électrique sûre, efficace et fiable des populations grâce aux réseaux intelligents. Le centre devrait aussi permettre de couvrir toutes les problématiques liées à la ville intelligente et durable de demain. « Les systèmes de réseaux intelligents peuvent réduire les pertes causées par la distribution de l’électricité, qui représentait 12 % de la production totale en 2011 », affirme Aziz Rabbah, le ministre marocain de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement.

Le centre national de recherche sur les énergies renouvelables sera doté de trois laboratoires, notamment un dédié à la modélisation, la simulation et l’optimisation des systèmes électriques. Il disposera également d’un laboratoire d’automatisation de contrôle de qualité du réseau électrique et un laboratoire de micro-réseau, de gestion de flux et d’analyse du réseau. « Ce dernier sera doté d’un émulateur électrique et d’un simulateur pour modéliser le réseau électrique d’une grande ville de la taille de Casablanca », indique l’Iresen.

Inès Magoum

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