Le gouvernement marocain approuve un budget de 5,3 milliards de dirhams marocains (près de 495 millions d’euros) présenté par l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (Onee) le 16 février 2022. Ce budget servira à sécuriser l’approvisionnement en eau potable et au traitement des eaux usées au Maroc.
À l’issue du récent Conseil d’administration de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (Onee) au Maroc, le Chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch a validé un projet d’investissement de 5,3 milliards de dirhams marocains (environ 495 millions d’euros) pour l’eau potable et l’assainissement en 2022.
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L’entreprise publique met en œuvre plusieurs projets dans le royaume chérifien. Une partie de son budget servira à poursuivre les projets d’approvisionnement en eau potable en cours au Maroc. Ce qui permettra de porter la capacité de production de l’Onee à 7,35 millions de m3 par jour, sécurisant la desserte des populations. « Pour atteindre cet objectif, il est prévu en 2022 la construction de nouvelles installations pour une capacité de production attendue de près de 1,343 million de m3 et l’équipement d’un débit supplémentaire de 561 600 m3 d’eau potable par jour », indique l’Onee. Dans le pays d’Afrique du Nord, la gestion des eaux usées est également au centre de toutes les attentions.
Le traitement des eaux usées face à la pollution
L’Onee utilisera l’autre partie de son budget pour améliorer la gestion des eaux usées (domestiques, minières, agricoles, pétrolières…) dans les villes du Maroc. Ainsi, 14 stations d’épuration seront construites dans le royaume chérifien en 2022. Si cette solution présente un avantage majeur pour le gouvernement, c’est d’abord parce qu’elle permettra de mieux préserver les ressources naturelles qui sont polluées au quotidien par ces effluents.
Les futures usines seront capables de traiter, au moment de leur mise en service, 41 382 m3 d’eaux usées par jour. Les eaux usées traitées seront renvoyées dans la nature réduisant les risques sur les écosystèmes. Ces installations viendront soutenir celles existantes. En fin 2020, l’Onee disposait déjà de 119 stations d’épuration d’une capacité globale de 450 405 m3 par jour.
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Au Maroc, le gouvernement préconise également la valorisation des effluents pour les activités consommatrices d’eau comme l’agriculture ou pour la réalimentation des nappes face au stress hydrique. Autres utilisations possibles, l’arrosage des espaces verts et d’autres usages industriels.
Inès Magoum
