MAROC : l’Onee prépare le « Plan directeur national pour la mobilité électrique »

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MAROC : l’Onee prépare le « Plan directeur national pour la mobilité électrique »©I Wei Huang/Shutterstock

Au Maroc, l’Office national de l’électricité et de l’eau (Onee) est en plein dans l’élaboration du « Plan directeur national pour la mobilité électrique ». L’initiative permettra le développement d’un transport durable au sein du royaume chérifien où sont implantées les usines de plusieurs constructeurs automobiles.

Une alternative efficace, durable et respectueuse de l’environnement. C’est tout le sens du nouveau « Plan directeur national pour la mobilité électrique » qui verra le jour d’ici à 2023 au Maroc. La nouvelle a été annoncée récemment par l’Office national de l’électricité et de l’eau (Onee) qui porte le projet en collaboration avec l’Institut de la francophonie pour le développement durable (IFDD) et le Partenariat mondial pour l’électricité durable (GSEP).

Selon le directeur commercial et marketing de l’Onee, il s’agit d’évaluer en trois étapes le parc de véhicules, l’offre de véhicules électriques et les infrastructures de recharge ainsi que les attentes des acteurs de ce secteur. « L’étude devrait déboucher sur des propositions d’un cadre réglementaire adapté et d’un plan de renforcement à moyen et à long terme, tant au niveau de la production de l’électricité qu’à celui du réseau de distribution », explique Elamine Fechtali.

Selon les chiffres officiels, le secteur du transport est responsable de 23 % des émissions de dioxyde de carbone (CO2) au Maroc. C’est dans ce contexte que le royaume chérifien a promis lors des assises de la 22e Conférence des parties des Nations unies sur le climat (COP27) qui s’est tenue en 2016 dans la ville de Marrakech d’accélérer le développement du transport durable sur son territoire.

Accélérer la mobilité écologique à l’horizon 2026

Ainsi, plusieurs initiatives ont déjà permis dans un premier temps l’installation de bornes de recharges sur l’autoroute Tanger-Agadir, les exonérations fiscales « concernant la vignette, la taxe de luxe et les taxes d’importation » ainsi que la dotation des administrations publiques d’une flotte de véhicules électriques. C’est le cas notamment de la poste Barid Al Maghrib qui a réceptionné récemment 225 véhicules électriques de marque Citroën Ami pour le traitement des colis. Ces véhicules sont fabriqués dans l’usine du groupe automobile Stellantis à Kénitra.

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Dans le même temps, les autorités marocaines ont annoncé au second semestre 2022 qu’elles allaient construire une usine pour la fabrication locale des batteries électriques. Cette démarche permettra de répondre à la demande en la matière sur le marché international et de faciliter la mise en circulation d’un million de véhicules électriques d’ici à 2026 dans le royaume. Pour ce faire, le ministre marocain de l’Industrie et du Commerce a laissé entendre récemment que des négociations étaient en cours avec les constructeurs automobiles notamment le français Renault en vue du lancement de cette usine qui mettra à profit les énergies renouvelables, le phosphate et les 1 900 tonnes de cobalt produites annuellement au Maroc.

Benoit-Ivan Wansi

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