MAROC : l’Onee va construire une nouvelle station d’épuration à Dakhla

Par - Publié le / Modifié le

MAROC : l’Onee va construire une nouvelle station d’épuration à Dakhla ©Wanna Thongpao/Shutterstock

Une nouvelle station d’épuration verra le jour dans la ville de Dakhla. Elle servira à traiter les eaux usées industrielles issues de la zone des projets de petits pélagiques, où sont valorisés certains produits issus de la pêche maritime.

La branche eau de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable du Maroc (Onee) a lancé un appel d’offres pour l’assistance technique d’un projet de construction d’une station de traitement des eaux usées à Dakhla, une ville située au Sahara occidental, un territoire sous occupation marocaine.

La future station d’épuration servira à traiter les effluents industriels de la zone des projets petits pélagiques, dont le but est la valorisation des produits issus de la pêche maritime. Selon l’entreprise publique, la nouvelle installation permettra d’améliorer la gestion des eaux usées, l’objectif étant d’éviter qu’elles se déversent dans l’environnement, au risque de polluer les ressources d’eau souterraines. Les boues issues du traitement des eaux usées de la future installation seront valorisées et pourront être utilisées comme fertilisants biologiques.

L’Onee a indiqué que le prestataire recruté pour l’assistance technique pourrait signer un contrat d’une valeur de 2,8 millions de dirhams marocains, soit plus de 262 000 euros. La future station s’ajoute aux installations destinées à l’assainissement dans la ville de Dakhla. En 2016, l’Onee a mis en service une usine de traitement des eaux usées de type « boues activées » avec traitement tertiaire d’une capacité de 10 000 m3 par jour. Pour approvisionner cette station, 21 km de collecteurs d’amenée et d’interception des eaux usées ont été posés. Ils fonctionnent avec cinq stations de pompage. Des installations de transfert des eaux épurées ont également été construites pour favoriser la réutilisation.

Ces travaux venaient alors parachever un premier projet d’assainissement liquide mis en service en 2008. D’un coût de 62 millions de dirhams (près de 6 millions d’euros), ce projet initial a permis la réhabilitation et l’extension des réseaux d’assainissement sur un linéaire de 67 km. Il a également permis la réalisation de 3 750 branchements particuliers et la construction de deux stations de pompage des eaux usées.

Jean Marie Takouleu

Plus sur le même thème

Plus dans la même région

Nous respectons votre vie privée

Ce site utilise des cookies et des technologies statistiques pour améliorer votre expérience. En cliquant j'accepte, vous donnez votre accord.

J'accepte
X
Newsletter AFRIK 21