Au Maroc, les habitants du quartier de Hay Al-Maqam dans la ville de Casablanca bénéficieront bientôt d’une nouvelle installation pour l’assainissement liquide. Le projet mis en œuvre par Lydec, la filiale marocaine du groupe français Suez vise notamment la mise à niveau et le renforcement du réseau existant, la pose de deux collecteurs de 300 et 400 mm. Ces travaux d’une valeur totale de 8 millions de dirhams (932 000 euros) ont démarré en janvier 2022.
Dans le même temps, l’entreprise a engagé un autre chantier au quartier Palmier dans la commune voisine du Mâarif, notamment pour le renouvellement de 390 branchements d’ici à 2023. « À ce jour, les travaux concernant l’eau potable, qui consistaient en l’extension du réseau sur 500 m linéaires, ainsi que les travaux d’extension du réseau d’assainissement liquide sur 520 m linéaires ont été achevés. De même, les travaux de renforcement de la ligne à moyenne tension, qui portaient sur la réalisation de 400 m linéaires de fourreaux de réservation d’électricité, ont également été achevés », indiquent les responsables de Lydec.
Avec ses 3 300 employés, Lydec assure le service public de l’eau potable, la collecte des eaux usées et pluviales, l’électricité et l’éclairage public pour plus de 4 millions d’habitants de la région du grand Casablanca. Ces travaux interviennent dans un contexte marqué par le stress hydrique exacerbé par le stress hydrique.
La réponse au stress hydrique
Au Maroc, la rareté des pluies a entraîné la vulnérabilité de la nappe phréatique et la baisse des niveaux des puits qui à leur tour accentue le stress hydrique. Dans ce contexte, le royaume chérifien multiplie des initiatives susceptibles d’améliorer l’approvisionnement en eau de tous les habitants. Le Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation 2020-2027 (PNAEPI) en fait partie.
Dans le cadre de cette opération, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (Onee) a récemment achevé un projet d’adduction d’eau potable de la ville touristique de Marrakech et des localités voisines à partir du barrage Al Massira, pour un montant global de 2,5 milliards de dirhams (237 millions d’euros). À en croire les autorités marocaines, ce projet permettra la production de 216 000 m3 d’eau potable par jour grâce à l’installation d’une station de traitement, de trois stations de pompage d’une puissance cumulée de 27 MVA et de sept réservoirs d’une capacité totale de 93 000 m3.
Benoit-Ivan Wansi