L’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen) a lancé récemment un appel à projets à l’intention des entreprises privées pour la mise en œuvre de la phase I du Programme solaire multisites Noor PV II au Maroc. Il s’agit de la deuxième et dernière étape du processus de sélection des opérateurs privés. Les sociétés intéressées ont jusqu’au 31 janvier 2021 pour soumettre leurs propositions.
Au Maroc, la phase I du programme solaire multisites Noor PV II est en bonne voie. Le 31 décembre 2020, l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen) a lancé le deuxième appel à projets de ce volet du programme qui permettra d’injecter 400 MWc au réseau électrique national du Maroc.
Les sociétés privées intéressées ont jusqu’au 31 janvier 2021 pour se manifester. « Afin de permettre aux différentes entreprises retenues à l’issue de ce processus concurrentiel de développer des projets photovoltaïques dans le cadre de la Loi 13-09, nous mettrons à leur disposition des sites qualifiés et pré-équipés ainsi que l’accès aux infrastructures de raccordement au réseau électrique national », indique Masen.
L’organisme public a identifié au moins quatre sites pour la mise en œuvre de la phase I du programme solaire multisites Noor PV II, notamment Sidi Bennour, Kelaa Sraghna, Taroudant, Bejaad, El Hajeb et Ain Beni Mathar. Cette initiative entre dans le cadre de la politique du royaume chérifien visant à produire 3 000 MW d’électricité à partir des sources renouvelables en 10 ans.
Toujours dans le cadre du programme Noor, des centrales solaires à concentration seront construites au Maroc à l’instar de Noor Midelt I dont la concession a été accordée à un consortium composé de EDF Renouvelables, une filiale d’Électricité de France (EDF), Abu Dhabi Future Energy Company (Masdar), la société marocaine Green of Africa et Masen. Cette centrale solaire à concentration affichera une capacité de 800 MW. Les travaux entamés en 2019 devraient être achevés d’ici fin en 2022.
La mise en œuvre complète du programme Noor nécessitera un investissement du projet nécessitera un investissement de 740 millions d’euros.
Inès Magoum