À Guelmin, dans le sud-ouest du Maroc, la gestion des déchets est déléguée à la société Ozone Environnement & Services depuis 2015. Cette municipalité de 120 000 habitants viennent d’autoriser la prolongation de son contrat pour une durée de six mois, c’est-à-dire jusqu’en octobre 2022 dans l’attente de la conclusion d’un nouveau contrat et la sélection du délégataire responsable de ce secteur.
Il s’agira pour Ozone d’assurer la continuité des prestations de collecte des ordures ménagères dans cette ville encore appelée « la porte du Sahara », notamment dans les quartiers de Hay Agouidir, Hay Touaghil, Hay Cham et Hay Rzama. Créée en 2008, l’entreprise concentre 28 % de son chiffre d’affaires et 2 000 employés dans plusieurs villes africaines à l’instar de Khartoum la capitale du Soudan et de Bamako au Mali.
Relever le défi de la gestion des déchets urbains
En février 2022, la société dirigée par Aziz el Badraoui s’est doté d’équipements d’une valeur totale de 6 millions de dirhams (plus de 563 000 euros), notamment quatre camions-bennes à ordures ménagères, une vingtaine de tricycles électriques, une dizaine de triporteurs électriques, de bacs à ordures ainsi que des chariots pour renforcer ses activités dans les autres communes où elle opère notamment à Khénifra située à plus de 266 km de la capitale économique Casablanca.
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Dans le cadre du programme national des déchets ménagers financé par la Banque mondiale, le gouvernement marocain a également inauguré en début 2022, une unité de tri des déchets construite à Tanger, le deuxième poumon économique du Maroc après la ville de Casablanca. Le dispositif est accompagné d’une usine équipée d’une aire de stockage, d’un broyeur de plastique, d’un bassin de lavage de plastique et d’un poste de transformation électrique, qui permettront dans un futur proche de recycler plus de 28 % des 600 tonnes de déchets triés chaque jour dans cette localité.
Benoit-Ivan Wansi