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MAROC : quatre IPP obtiennent la construction de sept centrales solaires de 333 MWc

MAROC : cinq IPP obtiennent la construction de sept centrales solaires de 333 MWc ©Elevate Imaging/Shutterstock

Le Maroc veut rattraper son retard en matière de production des énergies renouvelables. C’est ce qui explique la relative rapidité avec laquelle l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen) et le ministère marocain de la Transition énergétique et du Développement durable ont livré les résultats de l’appel d’offres de septembre 2021 portant sur l’attribution de concessions pour la production de 400 MWc d’énergie solaire dans le cadre du programme Noor PV II.

Mais les autorités marocaines tablent finalement sur 333 MWc. Les concessions ont ainsi été attribuées à cinq producteurs indépendants d’électricité (IPP). Le français Voltalia décroche les plus grands lots. Sa filiale marocaine construira deux centrales solaires. La plus grande, d’une capacité de 69 MWc sera située à Ain Beni Mathar dans la région de l’Oriental. D’une capacité attendue de 48 MWc, la deuxième centrale solaire de Voltalia Maroc sera construite au nord-est du royaume.

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Le groupe Taqa s’en sort également avec deux centrales solaires photovoltaïques de 48 MWc chacune. Sa filiale Taqa Morocco, basée à Casablanca construira ses installations à Sidi Bennour dans la région de Casablanca-Settat et à Kelaa Sraghna dans la région de Marrakech-Safi. Pour sa part, l’IPP émirien Amea Power construira deux centrales solaires de 36 MWc chacune près de la ville de Taroudant dans la région de Souss-Massa et à El Hajeb, une commune de la région de Fès-Meknès.

Enel Green Power, la filiale du géant italien Enel construira une centrale solaire de 48 MWc à Bejaad, dans la province de Khouribga. Selon Masen, ces sites ont été choisis compte tenu de plusieurs critères notamment, l’adéquation à la technologie solaire photovoltaïque, l’accessibilité, la topographie et l’impact socioéconomique du projet sur le territoire d’implantation.

Jean Marie Takouleu

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