Alors que le transport aérien représente 1,5 % des émissions totales de gaz à effet de serre (GES), Royal Air Maroc (RAM) accélère sa démarche écoresponsable. La compagnie nationale marocaine rejoint le programme environnemental de l’Association internationale du transport aérien (IATA) axé sur l’innovation et la durabilité dans l’industrie aéronautique.
Concrètement, cette initiative qui vise la limitation de l’impact environnemental des vols permettra à RAM de renforcer la digitalisation des services de maintenance d’appareils, la restauration écologique de ses passagers (menu bio) ainsi que le traitement des déchets des cabines et « la lutte contre le trafic d’espèces protégées pouvant être transportées de façon illégale à bord », explique Kamil Alawadhi, le vice-président régional de l’IATA pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (Mena).
« Le développement durable est au centre des ambitions de développement dans le domaine de l’aviation. L’engagement zéro émission nette d’ici à 2050 est ambitieux, mais réalisable. Les compagnies aériennes et les autres acteurs de l’industrie doivent disposer des bons outils pour soutenir l’objectif global d’une industrie neutre en carbone », explique Hamid Addou, le PDG de RAM.
L’industrie aéronautique au service du développement durable
La compagnie aérienne marocaine entend mettre en œuvre prochainement plusieurs initiatives dans les domaines de l’énergie propre, la gestion des déchets et de l’eau en partenariat avec la Fondation Mohammed VI pour l’Environnement et l’IATA.
L’IATA accompagne également 289 autres compagnies aériennes à travers le monde afin de limiter l’impact environnemental du transport. C’est le cas notamment de Kenya Airways qui a été récompensé récemment par SkyTeam (une alliance regroupant 18 compagnies aériennes internationales, Ndlr) pour les efforts en matière de la réduction de son empreinte carbone dans le cadre du Défi du vol durable (TSFC).
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La compagnie nationale kenyane s’est distinguée notamment dans la catégorie de la meilleure efficacité énergétique grâce à son avion Boeing 787 Dreamliner au cours d’un vol partant de l’aéroport international de Jomo-Kenyatta de Nairobi (NBO) à destination d’Amsterdam la capitale des Pays-Bas. Lors de ses opérations de maintenance, Kenya Airways a misé sur une technique de compensation carbone lui permettant de réduire ses émissions de CO2 durant le trajet.
Benoit-Ivan Wansi