La start-up franco-marocaine Sand to Green obtient 1 million de dollars comme fonds d’amorçage pour son projet visant à « reverdir les déserts par l’agroforesterie et le dessalement de l’eau ». Les fonds mobilisés auprès de plusieurs investisseurs serviront notamment, à la création de nouvelles terres arables au Maroc.
Le projet vert de Sand to Green, qui consiste à « reverdir les déserts par l’agroforesterie et le dessalement de l’eau » attire de nouveaux investisseurs. Pour sa première levée de fonds relative au projet, la start-up franco-marocaine a obtenu 1 million de dollars. Les fonds ont été mobilisés auprès de plusieurs business angels et des fonds de capital-risque, à l’instar de Katapult et Catalyst Fund.
Sand to Green veut créer de nouvelles terres arables au Maroc, tout en continuant à financer la recherche et le développement (R&D) du dessalement et la mesure de la re-fertilisation des sols. Pour le premier trimestre de l’année 2023, la jeune pousse annonce la création de 20 hectares de terres arables destinées à l’agriculture dans le sud du royaume chérifien.
L’irrigation par dessalement de l’eau
« Nous offrirons ces plantations comme produits d’investissements verts à des investisseurs, tout en prenant en charge leur développement et les services associées comme l’expertise agronomique, les opérations et la production de des denrées », explique Benjamin Rombaut, directeur général et cofondateur de Sand to Green. Cela leur permettra de financer une agriculture régénératrice des sols et écologique ou une agroforesterie qui ne crée pas de déforestation, mais assure des rendements similaires, voire supérieurs à ceux de l’agriculture conventionnelle.
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La solution proposée par la start-up repose également sur l’irrigation par le dessalement de l’eau de mer et de l’eau saumâtre. La start-up développe la technique du goutte-à-goutte, avec un hydro-rétenteur naturel pour rationner l’utilisation de la ressource.
Un logiciel d’agroforesterie permettra de gérer et de suivre au quotidien les plantations en recueillant des données de terrain et de satellites. Afin de trouver ces systèmes agricoles résilients et adaptés, Stand to Green a procédé pendant trois ans à des tests dans différentes zones ciblées du Maroc, notamment dans la région de Guelmin-Oued Noun.
Inès Magoum
