Le gouvernement du Maroc débloque 617 millions de dirhams marocains (environ 57 millions d’euros) pour la mise en place d’installations d’assainissement liquide dans la préfecture de Larache. Le projet ainsi financé s’inscrit dans le cadre du Programme national d’assainissement liquide et d’épuration des eaux usées (PNA).
Au Maroc, la préfecture de Larache, située dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, à environ 86 km au sud de Tanger bénéficiera d’un ensemble d’installations visant à améliorer l’assainissement liquide. Le gouvernement marocain, à travers son ministère de l’Équipement et de l’Eau, et celui de l’Intérieur soutiendront ce projet. D’abord avec une enveloppe de 617 millions de dirhams marocains, près environ 57 millions d’euros. La convention de financement a été signée récemment avec la commune de Larache et l’Agence autonome de distribution d’eau et d’électricité de la préfecture de Larache (Radeel).
Les deux départements ministériels superviseront la mise en œuvre du projet d’assainissement qui permettra la réhabilitation et l’extension du réseau d’assainissement liquide de la ville de Larache. Objectif : réduire la pollution des milieux aquatiques et préserver la santé des populations dont les moyens de subsistance proviennent de ces milieux.
La livraison des installations d’assainissement d’ici à 2026
Le projet d’assainissement liquide vise également la construction de canaux de collecte et de transfert des eaux usées vers deux futures stations d’épuration qui seront implantées dans les communes de Laouamra et de la Côte, de la préfecture de Larache. Les effluents traités seront renvoyés dans la nature.
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Si les données supplémentaires sur le projet sont fournies de manière progressive, le ministère marocain de l’Équipement et de l’Eau indique que les nouvelles installations d’assainissement liquide de Larache devraient être livrées d’ici à 2026, accélérant l’aboutissement du Programme national d’assainissement liquide et d’épuration des eaux usées (PNA). Lancée en 2005, l’initiative vise à l’horizon 2030, l’amélioration des conditions sanitaires des communes et l’amélioration environnementale des bassins hydrauliques du Maroc.
Inès Magoum
