Le gouvernement marocain lance le projet « Cité Mohammed VI Tanger Tech » visant à faire de la ville portuaire de Tanger une destination propice à l’économie verte et au tourisme durable d’ici à 2033. L’initiative qui associera également la technologie sera mise en œuvre grâce à l’appui de plusieurs partenaires économiques.
Tanger pourrait devenir une ville durable d’ici à 2033. C’est le but des autorités marocaines qui ont signé récemment une convention-cadre en vue de la réalisation de la « Cité Mohammed VI Tanger Tech » dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima. La cérémonie s’est déroulée dans la capitale Rabat en présence des ministres marocains de l’Industrie et du Commerce, de l’Économie et des Finances, ainsi que de l’Équipement et de l’Eau.
Les infrastructures de ce projet qui seront livrées d’ici à 2033 s’étendront sur une superficie de 2 167 hectares dans les communes de Laaouma et de Sebt Azzinate. À en croire les autorités marocaines, une zone d’accélération industrielle (ZAI) sera également érigée sur 947 hectares pour abriter de nombreuses infrastructures telles que « des ensembles résidentiels, touristiques et de loisirs ». À terme, le projet permettra également la transformation digitale de la ville de Tanger à travers des technologies « de pointe » sur une superficie de 1 220 hectares destinée au développement d’une ville intelligente.
L’appui des partenaires
Si le coût en termes d’investissement de la nouvelle cité de Tanger n’a pas encore été dévoilé, l’on sait néanmoins que le projet rapportera 11 milliards de dollars (113,2 milliards de dirhams marocains) aux caisses du royaume d’Afrique du Nord sur une période de dix ans. « Ce projet fera du Maroc un hub incontournable entre l’Europe et l’Afrique en appuyant la stratégie nationale de l’industrie pour révolutionner le paysage économique du Maroc », affirme le ministère marocain de l’Industrie et du Commerce.
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La mise en œuvre de ce projet sera encadrée par les autorités municipales de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima avec le soutien de plusieurs institutions à l’instar de la Société d’aménagement Tanger Tech (Satt), le groupe multinational Bank of Africa, l’Agence spéciale Tanger Méditerranée (TMSA) ainsi que les sociétés chinoises Beijing Zhonglu Urban Development Corporation, China Communications Construction Company (CCCC) et China Road and Bridge Corporation (CRBC).
Benoit-Ivan Wansi
