Le gouvernement du Maroc vient de signer avec la Société nouvelle travaux Maroc (SNTM) pour la pose d’une conduite de 7,8 km à Casablanca. La future canalisation raccordera les réservoirs d’eau de Mediouna et de Bouskoura, dans le cadre du projet de transfert d’eau à partir du barrage Sidi Mohammed Ben Abdellah.
Au Maroc, une conduite de 7,8 km acheminera bientôt de l’eau du réservoir de Mediouna, dans le nord de la province de Casablanca-Settat vers le réservoir de Bouskoura, situé plus au sud. La Société nouvelle travaux Maroc (SNTM) réalisera les travaux qui s’inscrivent dans le cadre de la seconde phase du projet de transfert d’eau à partir du barrage Sidi Mohammed Ben Abdellah, à 20 km de la capitale marocaine Rabat.
Selon les autorités marocaines, SNTM réalisera le piquage de départ sur l’arrivée de la conduite d’interconnexion de diamètre 2 000 au niveau de l’ouvrage de comptage à Mediouna, une conduite en diamètre 1 600 sur un linéaire d’environ 7,8 km reliant l’arrivée de la conduite d’interconnexion à l’entrée du réservoir de Bouskoura. Ces étapes conduiront au raccordement du réservoir de Bouskoura à sa conduite d’arrivée existante en diamètre 1 200, en amont du comptage.
Une réponse au stress hydrique
Le contrat de SNTM couvre également la réalisation des ouvrages et équipements de régulation et de protection, ainsi que des traversées des voies principales par tranchée ou par fonçage, etc.
La future conduite d’eau améliorera l’approvisionnement à Casablanca. Comme plusieurs villes marocaines, Casablanca subit les effets de la sécheresse. Le phénomène a considérablement réduit le niveau des réserves du bassin de l’Oum Er Rbiaâ, d’Al Massira et d’autres barrages. Les villes et localités environnantes telles que Benguerir, Marrakech, Safi, Youssoufia, Sidi Bennour, El Jadida, Settat et Berrechid sont également impactées.
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Outre l’exploitation de l’excédent d’eau disponible au niveau du barrage Sidi Mohammed Ben Abdellah, la seconde phase du projet permettra d’étendre la capacité d’une station de pompage de la ville de Casablanca, de 2,5 m3 d’eau par seconde à 4 m3 par seconde.
Le lancement de ce volet du projet d’eau potable intervient juste un mois après la mise en service de sa première phase, qui a consisté en la réalisation d’une conduite de raccordement entre le nord de Casablanca et le réservoir de Mediouna sur 7,2 km.
Inès Magoum