La société CID (Conseil ingénierie et développement) remporte l’appel d’offres pour la réalisation des études de faisabilité du projet d’aménagement hydro-agricole de 5 400 hectares de terres irrigables à Fès-Meknès au Maroc. Le projet exploitera la ressource de l’oued Sebou et du barrage Idriss Premier.
Le projet d’aménagement hydro-agricole de 5 400 hectares de terres irrigables à Fès-Meknès au Maroc est en bonne voie. Le département marocain de l’Agriculture confie la réalisation des études de faisabilité du projet à la société CID (Conseil ingénierie et développement).
La société d’ingénierie intervenant dans les projets de génie civil, de bâtiment, de transport et d’hydraulique dispose de 1,3 million de dirhams marocains (plus de 123 000 euros) pour remplir son cahier de charge. Celui-ci comprend un diagnostic précis de l’agriculture au niveau du périmètre sélectionné et des études topographiques de base. Le cabinet de conseil fera également des propositions pour accélérer le développement agricole sur les 5 400 hectares de terres irrigables. L’objectif est d’améliorer les rendements agricoles à Fès-Meknès. La région est réputée pour la culture des céréales, de l’olivier et des rosacées.
Une réponse au stress hydrique
Selon le département marocain de l’Agriculture, les 5 400 hectares de plantations à aménager seront irrigués à partir de l’oued Sebou, situé au nord du Maroc et du barrage Idriss Premier. Mis en eau en 1973, la retenue fournit 830 millions de m3 d’eau par an pour l’irrigation.
Ce projet s’inscrit dans le Plan Maroc vert 2008 du gouvernement du royaume chérifien, qui vise la généralisation des techniques d’irrigation économes en eau et de valorisation de l’eau agricole. Selon les autorités marocaines, le plan a permis la réalisation d’aménagements hydro-agricoles sur une superficie de près de 800 000 hectares, dont 585 000 hectares en irrigation localisée, soit environ 50 % de la superficie irriguée au niveau national.
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Quelque 235 000 exploitations agricoles ont également bénéficié des programmes développés dans le cadre du Plan Maroc vert 2008, soit un investissement de près de 36 milliards de dirhams marocains, plus de 3,4 milliards d’euros.
Inès Magoum