Au Maroc, le Jardin zoologique national de Rabat (JZN) a mis en place des actions ayant pour objectif d’assurer le bien-être de ses animaux durant les fortes chaleurs. Dans un bulletin d’alerte de niveau vigilance « orange », publié le 15 juillet 2023, la Direction générale de la météorologie (DGM) annonce une vague de chaleur, prévue du 17 au 21 juillet 2023 dans différentes provinces du Royaume, avec des températures variant entre 37 et 48°C.
La semaine du 17 au 21 juillet 2023 sera particulièrement chaude au Maroc. Selon le bulletin d’alerte météorologique de niveau « orange » publié le 15 juillet 2023 par la Direction générale de la météorologie (DGM), la période indiquée est marquée par des températures variant entre 37 et 48°C.
À Rabat, la capitale située au nord-ouest du pays, le Jardin zoologique national de Rabat (JZN) a mis en place des actions visant à atténuer l’impact de la canicule sur les animaux. « Ces mesures concernent principalement les mammifères et les oiseaux. Ils reçoivent des repas congelés et des glaces, en tenant compte du régime alimentaire spécifique de chaque animal. Mais ces aliments sont fournis en quantités limitées afin d’éviter les effets secondaires potentiels des aliments congelés » explique Saad Azizi, le chef des services vétérinaires et zoologiques du JZN.
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Outre la fourniture d’aliments gelés, les responsables du JZN ont recours à des blocs de glace pour rafraîchir l’air. « Pendant l’été, quand la chaleur est intense, nous essayons autant que possible de leur fournir des blocs de glace pour rafraîchir l’air, et nous douchons également certains animaux pour les protéger contre les fortes chaleurs. Chaque animal a un habitat naturel qui lui convient parfaitement », explique Oualid Zekaki, le gardien de zoo.
Ouvert en 2012, le JZN, se positionne comme l’une des attractions majeures du paysage culturel et touristique du Maroc. Il abrite environ 2 000 animaux issus de près de 190 espèces. Avec près de 400 000 visiteurs par an, le zoo détient le plus grand nombre de lions de l’Atlas en captivité, soit une quarantaine d’individus de cette espèce aujourd’hui éteinte à l’état sauvage.
Boris Ngounou
