Envolt, la filiale du conglomérat mauricien ENL lance un programme d’obligations vertes de 45 millions de dollars à Maurice. Objectif, financer la construction de 13 centrales solaires photovoltaïques dans ce pays insulaire situé au large de l’Afrique de l’Est.
Le marché des obligations vertes s’accélère à Maurice. C’est grâce à Envolt, la filiale du conglomérat mauricien ENL qui lance un programme de 2 milliards de roupies mauriciennes, soit 45 millions de dollars. La première émission d’obligations vertes d’Envolt porte sur 510 millions de roupies mauriciennes, soit 11,5 millions de dollars.
Le programme devrait se poursuivre jusqu’en 2028. Le produit de ces obligations vertes servira à financer la construction et l’exploitation de 13 parcs solaires photovoltaïques d’une capacité combinée de 14,4 MWc. Les centrales implantées à Maurice seront achevées sur une période de 10 à 17 mois. Selon la société financière britannique FSD Africa qui soutient l’opération, cette émission représente une étape importante pour le secteur mauricien des énergies renouvelables, ainsi que pour les marchés de capitaux du pays, puisqu’il s’agit de la première émission d’obligations vertes pour le financement d’une énergie propre à Maurice.
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De plus, « ces obligations vertes seront les premières de ce type émises à Maurice selon les principes des obligations vertes 2021 (tels que conçus par l’International Capital Market Association [ICMA]), qui sont alignés sur les normes mondiales et qui militent contre l’écoblanchiment en exigeant une évaluation rigoureuse des projets et de leurs déclarations respectives en matière d’environnement ou d’émissions », indique FSD Africa.
La transaction d’Envolt est conseillée par MCB Capital Markets, une banque d’investissement basée à Port-Louis à Maurice. Elle s’inscrit dans le cadre du Programme d’obligations vertes de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) soutenu par FSD, et dont la période d’implémentation s’achève en mars 2024. La participation de Maurice à ce programme accélérera la maturité et l’expansion des marchés de capitaux mauriciens et fera progresser les efforts du pays pour attirer les investissements privés.
Jean Marie Takouleu
