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MAURITANIE : Elecnor dément se retirer du projet éolien de Boulenouar

MAURITANIE : Elecnor dément se retirer du projet éolien de Boulenouar©ownway/Shutterstock

Jorge Ballester, directeur de la communication d’Elecnor, est formel. Contrairement à l’information de nos confrères, Financial Afrik, que nous avions reprise en les citant, « Elecnor ne se retire pas du projet de Boulenouar en Mauritanie, au contraire ».

L’information avait été publiée le 9 septembre 2020 par Samba Camara sur le site Financial Afrik. Le lendemain, il la republie sur le site Cridem.org (Carrefour de la République Islamique de Mauritanie), où l’information est reprise le 11 septembre 2020 par les Brèves Economiques d’Afrique de l’Ouest, éditées par la direction générale du Trésor pour le compte du ministère français de l’Économie, des Finances et de la Relance. Elle acquiert ainsi une crédibilité renforcée.

Aujourd’hui, Elecnor et son partenaire Siemens Gamesa assurent que la construction de ce grand parc éolien entame comme prévu sa phase finale. Les deux partenaires poursuivraient leur collaboration normalement. Pour preuve : les essais de la sous-station électrique ainsi et ceux des lignes de moyenne tension seraient en cours et devraient être achevés en novembre 2020.

Lorsque la centrale éolienne de Boulenouar aura commencé à produire de l’électricité, le Groupement Elecnor et Siemens Gamesa serait même chargé des services d’opération et de maintenance (O&M) pendant une période de 11 ans, pour le compte de la Société mauritanienne d’électricité (Somelec), qui affronte actuellement une Commission d’enquête parlementaire bipartite qui doit faire la lumière sur des malversations présumées.

Les retombées du projet restent très attendues dans le pays. L’achèvement de la centrale devrait permettre d’injecter 100 MW dans le réseau électrique national de la Mauritanie, moyennant un investissement de 140 millions d’euros. Les promoteurs du projet ont déjà reçu une promesse d’investissement de 120 millions d’euros de la part du Fonds arabe pour le développement économique et social (AFESD), institution financière, faisant partie de la Ligue arabe. Objectif : générer de l’énergie renouvelable pour Nouadhibou et Nouakchott avant la fin de l’année 2020, une fois la ligne électrique de 225 kV Nouakchott-Nouadhibou mise en service.

Jean Marie Takouleu

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