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MAURITANIE : la grippe aviaire tue près de 267 pélicans au parc national de Diawling

MAURITANIE : la grippe aviaire tue près de 267 pélicans au parc national de Diawling ©Heidi Besen/Shutterstock

Le ministre mauritanien de l’Environnement et du Développement durable a ordonné la fermeture jusqu’à nouvel ordre, du parc national de Diawling. L’aire protégée située à 195 km au sud de Nouakchott la capitale mauritanienne a été infectée par le virus de la grippe aviaire. C’est ce que révèlent les résultats de tests de laboratoire effectués sur l’échantillon des 267 pélicans retrouvés morts dans le parc et ses environs.

Dans un communiqué publié le 30 janvier 2021, le ministre mauritanien de l’Environnement indique que c’est la souche H5N1 de  la grippe aviaire qui est responsable de cette mort massive et subite d’oiseaux sauvages. Selon la même source, le virus provient d’un autre parc étranger, situé à 5 km de Diawling. Il s’agit du parc sénégalais pour la conservation des oiseaux de Djdouj, où pareil phénomène a été observé le 23 janvier dernier, avec les corps sans vie de 750 pélicans.

Plus de 100 mille poulets tués

Outre la fermeture du parc, comme l’ont d’ailleurs fait les autorités sénégalaises, le ministre mauritanien de l’Environnement a suspendu toutes les activités de pêche et de cueillette des fruits au sein du parc de Diawling. Il a lancé une campagne de sensibilisation des riverains et les travailleurs de la réserve sur les mesures de prévention contre la grippe aviaire. La mise en place d’un comité de suivi de la mortalité subite de ces oiseaux a également été annoncée. Ce comité devra échanger les informations avec les administrateurs du parc de Djoudj au Sénégal voisin.

Avant sa propagation dans le milieu sauvage, cette résurgence de la grippe aviaire en Afrique de l’Ouest a son apparition au Sénégal dans le domaine avicole. Elle a tué plus de 100 mille poulets entre le 14 et le 16 janvier dans un élevage de volaille dans la zone de Thiès. Deux jours après les faits, la Mauritanie a suspendu l’importation de la volaille sénégalaise et ses dérivés afin d’empêcher l’entrée du virus sur son territoire. Un virus qui se transmet de l’animal à l’homme, quand bien même aucun cas de cette maladie n’a encore été enregistré à ce jour.

Boris Ngounou

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