Les États-Unis d’Amérique viennent de lancer en Mauritanie un projet visant la gestion durable des eaux souterraines pour faire face à la sécheresse dans le nord. L’United States Geological Survey (USGS), l’agence du gouvernement américain responsable de l’eau, de la terre, des sciences biologiques et de la cartographie civile met en œuvre le projet avec un financement de 9,5 millions de dollars et en collaboration avec les autorités mauritaniennes.
En Afrique de l’Ouest, la Mauritanie se classe parmi les pays frappés par la sécheresse. Outre la réalisation des barrages pluviaux, le gouvernement mauritanien mise les ressources en eau souterraine qui constituent un apport non négligeable pour l’approvisionnement des populations et le développement de l’agriculture.
Le gouvernement mauritanien a récemment validé un projet visant l’exploitation durable des aquifères encore non asséchés dans les régions du nord, où les épisodes de sécheresse se multiplient. Le projet est mis en œuvre par l’United States Geological Survey (USGS), l’agence du gouvernement américain responsable de l’eau, de la terre, des sciences biologiques et de la cartographie civile. L’USGS collabore dans le cadre de ce projet avec le ministère mauritanien de l’Eau et de l’Assainissement.
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L’agence américaine recevra 9,5 millions de dollars du gouvernement des États-Unis d’Amérique, sur une période de 22 mois pour réaliser les différentes composantes (cinq) du projet d’approvisionnement en eau. Dans un premier temps, l’USGS identifiera, grâce à des outils de télédétection, des zones où des aquifères pourraient être trouvés, et réalisera une évaluation hydrogéologique des zones nord du Tiris-Zemmour, de l’Adrar et du Tagant. Par la suite, l’USGS et les autorités mauritaniennes entreprendront une évaluation économique du développement et de l’utilisation durable des eaux souterraines dans les régions concernées, avant de produire des recommandations sur le suivi du réseau des eaux souterraines, facilitant une prise de décision basée sur des éléments scientifiques relatifs à la durabilité de la ressource.
Il faudra également renforcer les capacités des experts mauritaniens opérant dans le secteur de l’eau pour faciliter le transfert des technologies. « Ce qui permettra bien évidemment à la communauté scientifique, composée d’ingénieurs et de techniciens mauritaniens, bien formés en hydrologie, d’évaluer, de développer et de gérer les ressources en eau de manière durable et indépendante pour le bien du peuple mauritanien », indique l’ambassade des États-Unis en Mauritanie.
Inès Magoum
