Depuis le 22 mars 2023, une adduction d’eau potable (AEP) améliore la desserte de 1 700 personnes à Massafane, un canton dans le district d’Inharrime au Mozambique. Les nouvelles installations ont été inaugurées par le gouverneur d’Inharrime, Daniel Chapo.
Dans le district d’Inharrine au Mozambique, 1 700 personnes supplémentaires sont désormais approvisionnées par une nouvelle adduction d’eau potable (AEP). Le système hydraulique implanté dans le canton de Massafane a été inauguré le 22 mars 2023 par le gouverneur d’Inharrime, Daniel Chapo. C’était en marge de la célébration de la Journée mondiale de l’eau dans ce pays d’Afrique de l’Est.
L’objectif est de renforcer l’approvisionnement en eau potable dans cette partie du pays, confronté aux pénuries. L’AEP comprend deux forages équipés de pompes électriques. Les deux stations sont capables de pomper entre 7 et 15 m3 d’eau par heure. L’eau pompée de la nappe phréatique est stockée dans deux réservoirs surélevés de 30 m3 chacun.
Une composante du Pronasar
L’eau potable est distribuée aux populations grâce à un réseau de 8 km, qui permet également d’approvisionner les populations avoisinantes de Massafane. Les travaux ont été financés dans le cadre du Programme national d’approvisionnement en eau et d’assainissement en milieu rural (Pronasar). Lancée en 2010, l’initiative vise à réduire la pauvreté en zone rurale en améliorant les services d’eau potable et d’assainissement.
Selon un rapport publié en 2019 par l’Organisation néerlandaise de développement (SNV), le Pronosar a déjà permis la construction de 250 systèmes d’approvisionnement en eau potable et 21 300 sources d’eau. Au moins 700 000 blocs de latrines ont été construits et réhabilités, réduisant la défécation en plein air dans 4 000 communautés rurales au Mozambique.
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Entre 2019 et 2030, le programme vise à augmenter la proportion de la population rurale ayant accès à l’eau de 45,4 % (8,8 millions de personnes) en 2019 à 77 % (16,3 millions de personnes) d’ici à 2024 et à 100 % d’ici à 2030. Il s’agit également de faire passer le taux d’accès à l’assainissement de 28 % (5,4 millions de personnes) en 2019 à 71,6 % (15,2 millions de personnes) d’ici à 2024 et à 100 % d’ici à 2030.
Inès Magoum
