Le projet solaire Cuamba (19 MWc) entre officiellement dans sa phase de construction. Les travaux ont été lancés récemment par les développeurs du projet, le producteur indépendant d’électricité (IPP) britannique Globeleq, Source Energia et Electricidade de Moçambique (EDM). La centrale solaire construite (EPC) par l’entreprise espagnole TSK sera équipée d’un système de stockage d’électricité par batteries.
La cérémonie d’installation du premier panneau de la centrale solaire photovoltaïque de Cuamba s’est déroulée en présence d’Ernesto Max Tonela, le ministre mozambicain des Ressources minérales et de l’Énergie. L’évènement marque ainsi le début des travaux de la centrale solaire qui affichera une capacité de 19 MWc. Le projet est développé par le producteur indépendant d’électricité (IPP) britannique Globeleq en partenariat avec l’entreprise publique Electricidade de Moçambique (EDM) et Source Energia, la filiale de Source Capital, une société d’investissement privé basée en Géorgie aux États-Unis d’Amérique.
Le consortium a désigné l’entreprise espagnole TSK pour la construction des installations près de la ville de Cuamba, dans la province de Niassa. Le projet porte également sur la construction d’un système de stockage par batteries d’une capacité de 2 MW (7 MWh), ainsi qu’une ligne de transmission de 400 m qui connectera la centrale et son système de stockage au réseau d’EDM, à partir d’une sous-station existante de 33/110 kV. Dans le cadre du projet, le consortium réhabilitera cette sous-station avant l’injection d’une puissance supplémentaire.
Un investissement de 32 millions de dollars
L’électricité produite par la centrale solaire photovoltaïque de Cuamba sera vendue à EDM dans le cadre d’un contrat d’achat d’électricité (CAE) sur une durée de 25 ans. Selon Globeleq, la future centrale contribuera à la stratégie « Énergie pour tous » du gouvernement mozambicain qui vise à assurer l’accès universel à l’électricité d’ici à 2030.
Le projet nécessitera en tout un investissement de 32 millions de dollars. Le consortium s’appuiera sur un prêt de 19 millions de dollars d’Emerging Africa Infrastructure Fund (EAIF), une société du Private Infrastructure Development Group (PIDG). Le projet recevra également 7 millions de dollars de subvention du Viability Gap Funding (VGF), une autre structure du PIDG. CDC Group, une institution de financement du développement du gouvernement britannique y apportera également une subvention de 1 million de dollars.
Jean Marie Takouleu