Afin de renforcer l’approvisionnement eau potable des populations de la province septentrionale de Niassa au Mozambique, le gouvernement lance l’étape II du Projet de promotion de l’approvisionnement durable en eau, de l’hygiène et de l’assainissement rural (Prosuas). L’initiative bénéficiera à 90 000 personnes réparties dans cinq districts.
Au Mozambique, le gouvernement progresse dans la mise en œuvre du Projet de promotion de l’approvisionnement durable en eau, de l’hygiène et de l’assainissement rural (Prosuas), lancé en 2013 dans la province septentrionale de Niassa. Le ministre des Travaux publics, du Logement et des Ressources en eau, Carlos Mesquita a procédé le 8 septembre 2023, au lancement de la deuxième phase de ce projet qui vise l’amélioration de l’accès à l’eau potable et l’assainissement pour 90 000 personnes.
Sur les six districts concernés par les travaux, cinq bénéficieront du Prosuas II, notamment Majune, Mandimba, Mavago, Muembe et Ngauma. « C’est un engagement à améliorer les conditions de vie et la santé de nos populations », affirme le ministre Carlos Mesquita. Dans ces districts, les travaux porteront sur la construction cinq adductions d’eau potable (AEP), 100 bornes-fontaines et de cinq blocs sanitaires d’ici à 2027. La supervision du chantier sera assurée par la Direction provinciale des travaux publics de Niassa.
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Le ministère mozambicain des Travaux publics, du Logement et des Ressources en eau évalue le coût des travaux à 14 millions de dollars. Ils seront financés grâce à un prêt de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica). Le pays d’Afrique de l’Est a également bénéficié du soutien financier de l’Agence gouvernementale interdépendante qui coordonne l’aide publique au développement du Japon.
La première phase du Prosuas a permis de doter les districts de Mavago, Muembe, Majune, Mandimba, Metarica et Cuamba de 50 nouvelles sources d’eau, de 200 blocs sanitaires, et des installations pour le lavage des mains. Par ailleurs, des techniciens de la province de Niassa ont reçu du matériel pour évaluer le niveau et la qualité de l’eau des forages.
Inès Magoum
