Le président mozambicain Filipe Jacinto Nyusi et la Wildlife Conservation Society (WCS) veulent renforcer les efforts de conservation au sein des forêts du Miombo. Les deux parties ont échangé sur la question, lors d’un événement de haut niveau organisé par le président mozambicain le 14 février 2024 au parc national de Maputo. La conservation et la restauration du Miombo sont désormais considérées comme prioritaires.
La conservation et la restauration des forêts du Miombo sont désormais considérées comme prioritaires. Située en Afrique centrale et australe et s’étendent sur 1,9 million de de km2 à travers dix pays (l’Angola, le Botswana, le Burundi, la République démocratique du Congo, le Malawi, le Mozambique, la Namibie, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe), la savane boisée du Miombo connait un recule rapide de sa superficie. Au cours des 15 dernières années, les forêts de Miombo ont connu un déclin significatif, passant de 2,7 millions de km2 à 1,9 million de km2 en raison d’une gestion et d’une utilisation non durables.
Face à cette situation, le président mozambicain Filipe Jacinto Nyusi et la Wildlife Conservation Society (WCS) se sont entretenus le 14 février au parc national de Maputo, en vue de renforcer les efforts de conservation au sein de la plus grande formation de forêt tropicale sèche d’Afrique. Il a notamment été question d’une collaboration éventuelle entre la WCS et le gouvernement du Mozambique, plus récemment dans le cadre de l’Initiative forestière de Miombo en partenariat avec l’International Conservation Caucus Foundation (ICCF) et Rainforest Trust.
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Lancée en 2022, l’Initiative forestière de Miombo vise à garantir que les forêts de Miombo continuent de contribuer aux efforts locaux et mondiaux en matière de changement climatique et de conservation de la biodiversité, ainsi qu’aux économies locales et nationales et au développement durable des pays du Miombo et au-delà. Dans ce sillage, le Mozambique s’est engagé à restaurer 1 million d’hectares de paysages déboisés et dégradés d’ici à 2030.
Boris Ngounou