Le gouvernement du Mozambique progresse dans la mise en œuvre du Programme eau pour la vie (Pravida), lancé en octobre 2018. Le président de la République mozambicain, Filipe Nyusi a récemment inauguré de nouvelles installations d’approvisionnement en eau potable dans la province de Sofala. Parmi les équipements, figure la retenue d’eau de Gorongosa.
Lire aussi – AFRIQUE : l’eau, au centre des enjeux environnementaux du continent
Le nouveau barrage d’irrigation est construit sur la rivière Nhandar. L’ouvrage affiche une capacité de rétention de 300 000 m3. « L’eau ainsi stockée augmentera la couverture actuelle dans la province de Sofala, soit de 22 000 à plus de 40 000 personnes », indique le président Filipe Nyusi. L’eau servira à l’irrigation des terres agricoles, à l’aquaculture, ainsi que la production de l’électricité.
L’amélioration de la desserte en eau potable à Cheringoma et à Maringue
La réalisation du barrage de Gorongosa a nécessité un investissement de 327 millions de méticais mozambicains, environ 5,15 millions de dollars. Le financement a été apporté par le gouvernement du Mozambique qui a également inauguré le 4 août 2021, des systèmes d’approvisionnement en eau potable dans les districts de Cheringoma et de Maringue à Sofala.
Dans le district de Cheringoma, le système d’approvisionnement en eau potable d’Inhaminga est composé de six réservoirs pour capacité cumulée de 1 600 m3, un réseau de distribution de 57 km et 10 bornes-fontaines pour la desserte en eau potable de 25 000 personnes. Le coût du projet est de 1,94 million de dollars.
Lire également –
L’adduction d’eau potable (AEP) de Maringue approvisionne 19 000 personnes. Au moins quatre forages équipés de pompes approvisionnent des réservoirs pouvant stocker 270 m3 d’eau. Le gouvernement mozambicain y a alloué plus de 1,05 million de dollars. Au total, un financement de 4,8 milliards de meticais mozambicains (environ 67 millions de dollars) a déjà été alloué au Pravida. Le programme vise à mettre en place un réseau d’infrastructures capable de produire 1,2 million de m3 d’eau potable au profit de plus d’un million de personnes dans plusieurs régions du Mozambique.
Inès Magoum