Beira, la deuxième plus grande ville du Mozambique avec plus de 500 000 habitants est confrontée à de nombreux problèmes ; dont l’érosion côtière et les inondations. En mars 2019, la ville côtière, située dans l’estuaire du fleuve Pungue (400 km) a été frappée par le cyclone Idai. En raison des vents violents et des fortes pluies qui ont suivi, Beira a été fortement endommagée.
Le gouvernement du Mozambique veut éviter pareil scénario. Le parc « vert » mis en service récemment servira de zones tampons pour la rétention des eaux de crue (une élévation du niveau d’un cours, Ndlr) à Beira. Ce qui permettra d’améliorer le système de drainage de la ville, réduisant ainsi les risques d’inondations et d’autres catastrophes naturelles. L’espace naturel a été aménagé sur un terrain de 45 000 m2 au cœur de la ville côtière. « Les espaces verts dans les zones urbaines aident à réguler le climat local ou microclimat grâce à la capacité des plantes à absorber le dioxyde de carbone et à libérer de l’oxygène. Ils contribuent également à réguler la température et offrent une protection contre le vent, la pluie et l’érosion des sols », explique Filipe Nyusi, le président de la République de ce pays d’Afrique de l’Est.
Un projet de 20,7 millions de dollars
Par ailleurs, le parc « vert » de Beira est traversé par un sentier pédestre long de 3,2 km. Des aires de jeux aménagés sur 3100 m2, une zone gazonnée de 27 000 m2, cinq gymnases en plein air et deux terrains de sport polyvalents font également le charme du parc écologique de Beira.
L’aménagement du parc « vert » de Beira a été financé conjointement par le gouvernement mozambicain et la Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW), l’agence allemande de développement à hauteur de 20,7 millions de dollars.
Inès Magoum