Alors que le taux d’accès à l’assainissement demeure faible en Namibie, à peine 46 % en 2023 selon les chiffres officiels, le gouvernement de ce pays d’Afrique australe prend de nouvelles mesures pour améliorer ce service essentiel, dont le but est de protéger la santé ainsi que l’environnement contre les risques liés aux rejets des eaux usées industrielles et domestiques. Le ministre namibien de l’Agriculture, de l’Eau et de la Réforme agraire (MALWR), Calle Schlettwein, a présenté ces mesures lors du premier Symposium régional sur l’eau en Namibie (NRWS), organisé les 17 et 18 octobre 2023, sous le thème général de « l’eau et l’assainissement pour tous : atteindre la durabilité et la sécurité ».
Parmi elles, figure une approche « innovante » qui impliquera la mise en place d’une équipe interne composée de professionnels qualifiés tels que des maçons et des plombiers, ainsi que de membres de la communauté. Ce sont ces professionnels qui auront la charge de construire de nouvelles installations sanitaires au sein des communautés. L’objectif est de faciliter la mise en œuvre et le suivi de projets d’assainissement en Namibie.
Il s’agira de systèmes d’assainissement accessibles et durables, c’est-à-dire capables de résister au changement climatique tout en préservant la santé des populations.
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Un dialogue constructif sur les défis de l’assainissement et de l’hygiène sera également mis sur pied dans le pays dirigé par Hage Geingob. Il devrait être lancé lors de la Conférence sur l’assainissement en Afrique (Africasan), qui se tient du 6 au 11 novembre 2023 à Swakopmund, une station balnéaire située sur la côte atlantique de la Namibie. L’ambition du gouvernement namibien est de porter à 67 % le taux d’accès à l’assainissement à l’horizon 2027.
Inès Magoum