Hyphen Hydrogen Energy progresse dans le développement de son projet d’hydrogène vert en Namibie. L’entreprise annonce la signature d’un partenariat avec la société de conseil d’ingénierie ILF Consulting Engineers basée à Rum en Autriche et à Munich en Allemagne. En vertu de l’accord, l’entreprise ILF fournira des services de gestion de projet et une expertise technique pour mener à bien le projet d’hydrogène vert, ainsi que des conseils en matière de passation de marchés et de contrats.
ILF apportera également son expertise en matière de mise en œuvre pour soutenir les objectifs de développement socio-économique de Hyphen. « Notre partenariat avec ILF marque une étape passionnante vers l’établissement de la Namibie en tant que leader mondial dans le secteur de l’hydrogène vert. L’expérience d’ILF en matière de projets d’hydrogène dans le monde entier sera inestimable et nous aidera à respecter les délais du projet et les objectifs de développement de la Namibie », affirme Marco Raffinetti, le directeur général d’Hyphen.
De l’hydrogène destiné à l’exportation
Dans le secteur de l’énergie, ILF est actif dans plusieurs pays sur le solaire, l’éolien, l’hydroélectricité, le stockage d’électricité, etc. L’entreprise dirigée par Klaus Lässer travaille déjà dans des projets d’hydrogène au Canada, en Finlande et en Autriche. Cette expérience sera donc mise à contribution pour le développement du mégaprojet d’hydrogène vert d’Hyphen dans le parc national de Tsau//Khaeb sur la côte, au sud-ouest de la Namibie.
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Hyphen veut y investir 9,4 milliards de dollars. La première partie de cet investissement, soit 4,4 milliards de dollars, permettra de développer une capacité d’énergie propre de 2 000 MW. L’électricité sera produite à partir de centrales solaires et éoliennes. La coentreprise entre l’énergéticien allemand Enertrag et l’investisseur Nicholas Holdings veut ensuite porter sa capacité d’électrolyse à 5 000 MW d’ici à 2030.
Ces investissements permettront à Hyphen de produire annuellement un million de tonnes d’ammoniac vert d’ici à 2027, « avec des plans pour augmenter la production annuelle à deux millions de tonnes d’ici à 2029, réduisant ainsi les émissions de CO2 de 5 à 6 millions de tonnes chaque année », indique l’entreprise basée à Windhoek en Namibie. Ces installations seront capables de produire jusqu’à 350 000 tonnes d’hydrogène vert d’ici à la fin du projet. Cette ressource est destinée à l’exportation.
Jean Marie Takouleu