La Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW), l’agence allemande de développement accorde un prêt concessionnel de 1,68 milliard de dollars namibiens (plus de 97 millions de dollars américains) à la Namibie pour renforcer l’approvisionnement en eau face à la sécheresse. La convention de partenariat a été signée le 13 décembre 2022.
Sur le financement de 1,68 milliard de dollars namibiens (plus de 97 millions de dollars américains) accordés par la Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW), l’agence allemande de développement, 746 millions de dollars namibiens (plus de 43 millions de dollars américains) sont destinés à l’approvisionnement en eau au centre de la Namibie, à travers la construction de l’usine de récupération directe de l’eau potable II (DPR 2).
L’entreprise publique Namibia Water Corporation (NamWater) mettra en œuvre ce projet qui portera l’approvisionnement en eau potable à partir les usines de récupération à Windhoek, à 50 %. Actuellement, l’usine de récupération d’eau de Goreangab (DPR 1), mise en service dans les années 1990 fournies 25 % de l’eau consommée dans la capitale namibienne.
Atténuer les effets de la sécheresse
La KfW accordé un second prêt de 932 millions de dollars namibiens (environ 54 millions de dollars américains). Le gouvernement s’appuiera sur ce crédit pour financer le Programme d’appui au secteur de l’eau en Namibie (NWSSP), également financé par la Banque africaine de développement (BAD).
La NWSSP porte notamment sur l’extension des systèmes d’approvisionnement eau de Rundu (de 336,2 m3 à 677,9 m3 par heure), la construction de nouvelles prises d’eau, de 50 élévateurs, la pose de 200 km de canalisations de distribution avec collecteurs, l’installation des points d’eau, etc. Ces travaux visent l’amélioration de la qualité, de la sécurité et de la durabilité des services d’approvisionnement en eau dans le pays d’Afrique australe confronté à la sécheresse. La Namibie est couverte à 80 % par le désert ou le semi-désert. À cela s’ajoute le changement climatique.
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La composante « assainissement » du programme permettra la construction des stations d’épuration d’Oshakati (40 556 m3 par jour), Olushandja (4 000 m3 par jour) et Katima Mulilo (3 560 m3 par jour). Le NWSSP bénéficiera directement à environ un million de Namibiens et à 250 000 personnes de manière indirecte d’ici à 2025, dans les régions d’Ohangwena, du Kavango Ouest et Est, d’Oshikoto, du Zambèze, de Khomas, d’Oshana, d’Omaheke et d’Omusati, ainsi qu’aux zones vulnérables dans les régions de Kunene et de ǁKaras.
Inès Magoum